Je télétravaille, tu télétravailles…
Je télétravaille, tu télétravailles…
Management Il aura fallu un maudit virus et une crise mondiale pour y croire: une entreprise peut fonctionner avec le gros de ses employés restés à domicile. Plus de déplacements, plus de bouchons sur les routes ou de wagons encombrés, mais tout à gagner à bosser à distance tout en profitant de sa famille.
Pourquoi l’avoir saisi si tard? Que le patron soupçonneux se rassure. Assis dans son salon ou à sa place de travail, le risque n’est pas grand que l’employé devant son écran réponde à ses e-mails perso ou regarde sa série préférée au lieu de se concentrer sur son boulot. L’important, c’est le résultat. Les temps changent.
Il faudra s’en souvenir après la crise, même si le télétravail a ses limites. «Au bout de trois jours, certains de mes employés parmi lesquels des transfrontaliers obligés à de longs déplacements m’ont demandé de retrouver l’air du bureau», relativise un directeur qui amis tout son staff au régime «maison». L’animation, le lien social et les collègues de travail leur manquaient trop.