Révélations La Banque Julius Baer, la diplomatie américaine, le secteur nucléaire japonais, la NSA, la campagne électorale de Hillary Clinton… Depuis 2006, les victimes collatérales des révélations de WikiLeaks se succèdent. L’organisation fondée par Julian Assange effectue un travail remarquable de publication et d’alerte sur des scandales ou des comportements problématiques de la part de personnes publiques, d’entreprises et d’institutions. Un travail salutaire pour la démocratie qui a besoin de transparence et d’information (notamment sur les dérives).
Affaires d’espionnage, de corruption, de violations des droits de l’homme ont ainsi été mises au jour et (souvent) stoppées à la suite de ces révélations.Mais l’ONG si prompte à dénoncer les moindres dérives américaines (et des alliés des Etats-Unis au Japon, au Kenya…) n’a, à ce jour, jamais encore dénoncé de scandales majeurs en Russie. Sans verser dans le sentiment primaire anti-Russie ambiant, difficile de voir Moscou comme un paradis pour les droits de l’homme.
Fermetures de journaux, arrestations arbitraires d’opposants, disparitions inexpliquées ou autres scandales environnementaux ou humains s’y produisent au moins aussi souvent qu’en Suisse, en France ou aux Etats-Unis (et c’est un euphémisme). Mais pas de «RussiaGate» ou de «KremlinLeaks» à l’horizon. Dommage, car cela légitimerait véritablement l’action de l’organisation et contredirait ceux qui dénoncent WikiLeaks comme une officine téléguidée par Vladimir Poutine…
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WikiLeaks… sans «RussiaLeaks»?