Voir passer le train…
Voir passer le train…
Mobilité Les trains suisses sont légendaires. Mais dans le dernier classement du World Economic Forum sur la compétitivité, ce sont eux et leur efficacité qui font chuter le pays dans le classement mondial, de la 4e à la 5e place. Retards, annulations, surfréquentation… Victimes de leur succès ou en raison de travaux sur les grands axes, ces fleurons de notre pays sont mis en cause.
Pourtant, les CFF et la Confédération investissent: CEVA autour de Genève, Léman 2030 et nouvelles voies entre Genève et Lausanne, travaux en voie d’achèvement sur la voie du Simplon, chantier de la gare de Lausanne dès 2020…
Autant de preuves romandes que le réseau est entretenu et bénéficie d’investissements.
Mais à l’heure où les taux négatifs permettent d’emprunter tout en gagnant de l’argent, à l’heure où les résultats financiers de la Confédération sont excédentaires année après année, à l’heure où le Flygskam (honte de prendre l’avion), la mobilisation pour le climat et les engagements de la Suisse sur ce dossier poussent à donner la priorité aux transports les moins polluants, ne faut-il pas davantage d’ambition?
Avec Swissmetro, notre pays avait tout pour redevenir un leader mondial dans le domaine. Les travaux des étudiants de l’EPFL sur le projet EPFLoop sont parmi les plus prometteurs dans la galaxie Hyperloop. Encore faut-il une volonté politique pour ne pas voir passer le train d’un progrès durable…