Présidence américaine Alors que le débat entre candidats à l’investiture républicaine dans la course à la Maison-Blanche volait déjà assez bas, le niveau est encore descendu d’un cran: à Marco Rubio qui avait évoqué les «petites mains» de Donald Trump, celui-ci a répondu lors d’un débat télévisé, évoquant non seulement ses mains mais la taille de son sexe. Sans tarder, les réseaux sociaux se sont emparés de ce nouvel accroc entre prétendants. A tel point que le président Barack Obama s’est permis d’intervenir, réclamant davantage de tenue de la part des candidats républicains.
Au rythme où va la campagne, Donald Trump finira-t-il par faire tomber le bas? Depuis la fin du XX e siècle, l’exigence de transparence sur la vie privée a fait lever les barrières: fortune, situation familiale, bulletin médical... L’intimité recule pour les politiques. L’Amérique traditionnelle déstabilisée par la Chine, le terrorisme et l’immigration souhaite un leader fort qui la rassure. Au point de sacrifier le vrai débat sur les défis qui attendent le pays?
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Nudité en bas, nullité du débat