Klaus Schwab et la relève
Wef Depuis plus d’une quinzaine d’années, les spéculations vont bon train quant à la succession de Klaus Schwab à la tête du World Economic Forum (WEF). Alors qu’il va fêter ses 81 ans en mars, le professeur allemand tient toujours la barre de l’institution qu’il a fondée en 1971.
Wef Depuis plus d’une quinzaine d’années, les spéculations vont bon train quant à la succession de Klaus Schwab à la tête du World Economic Forum (WEF). Alors qu’il va fêter ses 81 ans en mars, le professeur allemand tient toujours la barre de l’institution qu’il a fondée en 1971.
Si les noms de la Française Christine Lagarde ou du Norvégien Børge Brende ont parfois circulé, Klaus Schwab n’a jamais intronisé personne.
Or, avec cette édition 2019, plusieurs Global Shapers ont été impliqués au sommet de l’organisation, avec Klaus Schwab et Satya Nadella (CEO de Microsoft). Des jeunes impliqués dans la société civile et dont le parcours force l’admiration par l’énergie, le talent ou la vision qu’ils ont d’une économie plus durable et inclusive, moins ravageuse pour la planète et les humains.
A travers leurs discours, mais aussi leurs actions, ils ont montré qu’«une autre mondialisation est possible».
Et si Klaus Schwab avait trouvé là le vivier où il pourra choisir celui qui poursuivra son action? Souvent décrié par ses détracteurs comme un ultralibéral, ce dernier déplore régulièrement les dérives nées de la focalisation des entreprises sur le court terme, au bénéfice immédiat des actionnaires et au détriment d’une économie plus saine. Avec ces Global Shapers, il a les cartes en main pour porter le WEF le jour où il ne sera plus là. Et si seulement six d’entre eux (parmi 7787) ont tenu les rênes du forum à Davos cette année, ils ont démontré leur capacité à susciter le dialogue, à faire bouger les lignes, à interpeller les dirigeants économiques.