Conjoncture Après plus de vingt ans à chroniquer les hauts et les bas de l’économie helvétique, la soussignée peut vous l’affirmer: le pire n’arrive jamais. En période de revers comme celle que nous vivons aujourd’hui suite au renchérissement de franc, ce sont avant tout les incertitudes qui plombent le moral des citoyens. Le Suisse s’effraie d’un scénario où les bilatérales seraient révoquées, la troisième révision de l’imposition des entreprises remise aux calendes grecques, tandis que l’euro plongerait durablement en dessous de 1,1 franc.
Les chances pour que se produise une telle combinaison sont nulles.
A ces arguments en faveur de l’optimisme s’ajoute la qualité intrinsèque de l’industrie helvétique. Affichant des gains de productivité inouïs depuis le début de la glissade de l’euro encore à 1,40 franc en 2012, les entreprises se disent prêtes à faire encore des progrès. Bien sûr, ce sera dur. Et il ne faudra pas oublier les laissés-pour-compte. Mais cette fois-ci comme les autres, le pays se sortira de l’ornière.
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Le pire n’arrive jamais