Investissements En Occident, la vague de rachats d’entreprises opérée par Pékin conduit l’opinion à s’effrayer d’un impérialisme économique chinois. Or, ces acquisitions, telles que celle de Syngenta par ChemChina, dénotent avant tout d’un rééquilibrage.
Grande civilisation millénaire, l’Empire du Milieu a disparu de la scène mondiale durant les deux derniers siècles. Revenu au rang de leader économique, cet Etat trouve des débouchés pour ses fabuleuses richesses dans les fleurons industriels à vendre sous nos latitudes.
Rappelons qu’en Suisse, les Etats-Unis constituent toujours et de très loin le premier investisseur étranger. Contrairement à l’Angleterre coloniale et à l’Amérique d’aujourd’hui, la Chine fonde sa suprématie sur la non-ingérence dans les affaires intérieures de ses partenaires commerciaux. Pékin ne fait pas - la guerre pour s’assurer l’accès au pétrole mais signe des contrats lucratifs. On ne peut que se réjouir de voir la guerre froide céder la place à un équilibre mondial multipolaire.
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Faut-il avoir peur de la Chine?