Alors que la saison touristique ne fait que commencer, l’hôtel Kempinski peu déjà se frotter les mains. Entre mi-avril et début juillet, le palace genevois a en effet hébergé le prince Mishaal bin Abdulaziz Al Saud. Né en 1926, il fait partie de la dynastie royale saoudienne. Il a notamment été Ministre de la défense du Royaume dans les années 1950. Aujourd’hui officiellement retiré des affaires politiques, il séjourne tous les étés, depuis de nombreuses années, en Europe. Il apprécie particulièrement l’Allemagne et Genève.
Selon nos informations, avec sa cours, il a occupé environ 80 chambres à l’hôtel Kempinski pendant presque trois mois. Uniquement pour l’hôtellerie et la restauration, l’addition s’élèverait à plus de 100 000 francs par jour, soit au total au moins 8 millions de francs. A cela s’ajoutent bien sûr les nombreux achats dans les commerces de luxe de la rue du Rhône. Grand collectionneur de montres, il en possède des centaines et affectionne notamment les Rolex. Il a rendu de nombreuses visites chez les horlogers de la place.
Au final, ses dépenses genevoises entre mi-avril et début juillet se calculent en dizaine de millions. Une paille pour le prince Mishaal qui possède des actifs dans l’énergie (pétrole, gaz, pétrochimie), la construction (ciment) et l’hôtellerie. Quasiment inconnu des médias, il ne figure sur aucune liste de milliardaires mais il serait l’un des hommes les plus riches d’Arabie Saoudite et donc de la planète.
Une Princesse saoudienne décède à Genève
Fille de l’ancien roi Fahd Bin Abdul Aziz Al Saud, la princesse Latifa avait fait la une des médias l’an dernier après avoir déboursé 57,5 millions de francs pour acquérir une vaste demeure à Cologny (Genève). Cette parcelle de 18791 m² appartenait à divers membres de la famille Nordmann. Dans le passé, elle a été la propriété d’un ancien président de la Confédération, le genevois Gustave Ador. Mais elle n’aura pas profité longtemps de sa nouvelle demeure. Née en 1959, la princesse Latifa est décédée à Genève fin décembre.
Reste à savoir quel était son statut au bout du lac. Possédait-elle un passeport diplomatique ? Bénéficiait-elle d’une autorisation spéciale de résidence ? Etait-elle au bénéfice d’un forfait fiscal ? Dans ce dernier cas, le fisc genevois pourrait réaliser une belle opération puisqu'un taux d’imposition de 6% sur les successions en ligne directe s’appliquerait. Très difficile d’estimer la fortune de cette Saoudienne, mais son patrimoine doit probablement se chiffrer en milliards.
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Le prince Mishaal fait la joie du Kempinski et des commerces genevois