
Heureusement que je n'ai pas fait un AVC dans la nuit de mardi 11 et mercredi 12 février.
Parce que je ferai clairement moins le malin en ce moment. -
La raison?
Les numéros d'urgences (117, 112, 144 et 118) fournis par Swisscom n'étaient pas accessibles entre 22h et 24h (environ).
Sans compter la connexion à internet... (par endroit).
"Mais arrêtez de vous plaindre et regardez les opportunités"...
... pourrait s'exprimer un hypothétique porte-parole de chez Swisscom:
Primo, vous n'avez pas besoin de payer des sommes faramineuses pour faire une retraite de détoxification digitale.
En souscrivant un abonnement chez nous, vous serez privé de manière aléatoire de votre connexion internet.
Elle n'est pas belle la vie?
Vous pourrez profiter de vos proches (et remarquez que vous n'avez rien en commun depuis tant d'années). -
Deuxio, cela vous permettra d'entrainer votre gestion du stress et tester votre organisation sans votre smartphone connecté.
Bon, Sylvie n'était pas du même avis quand elle m'a appelé ce matin. - Notre conversation a très rapidement glissé sur le sujet du moment: la micro-panne Swisscom. -
... En courant pour prendre son train... elle voulait acheter un billet CFF: elle ne pouvait pas.
... Essoufflée sur le quai de la gare (du train qu'elle n'a pas pu prendre) elle cherche à comprendre ce qu'il se passe: elle n'arrive pas à consulter son fil d'actualité Twitter.
... Après avoir lutté 22 minutes contre sa peur de déranger... elle tente de joindre une amie, mais rien ne se produit.
... Elle commence à avoir des sueurs dans le dos (Sylvie est une nomophobe, mais ne le sait pas) et une fois chez elle... va démonter à 3 reprises son smartphone pour nettoyer sa carte SIM et comprendre ce qui ne fonctionne pas.
Je vous épargne tous les détails.
Sylvie est complètement dépendante à ses outils numériques... et plus largement au réseau électrique.
Tout comme vous et moi.
On presse un bouton et la lumière s'enclenche. - Magique.
Cette petite panne soulève plusieurs points: -
1. Si une panne qui dure moins de 2h pose des problèmes minimes sur une population complètement anesthésiée par l'apparente stabilité de notre système... que se passera-t-il dans nos entreprises qui ont pris le tournant numérique...
.... si la panne devait durer 2 jours?
2. À un niveau individuel, faut-il passer au tout numérique en espérant que le système soit toujours là? - Ou faut-il conserver certains documents en version papier... comme des procédures ou des check-listes à utiliser en cas de problème? -
3. Quel est le prix à payer, en tant qu'individu, dans un système qui tend à se numériser pour résister à cette tendance?
Pour pousser votre réflexion, je vous laisse avec Grégoire Chambaz qui nous parle du risque (bien réel) du black-out.
Julien
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