La Cigale, ayant chanté tout l'Été....
Vivre comme des autruches, c'est mourir hébété!
Reportons à plus tard la résolution des problèmes, c’est l’été !
La planche à billets fonctionne à plein, mais qu’importe, on remboursera plus tard, peut-être. L’enseignement scolaire se dégrade à grande vitesse et, à l’inverse, la croissance des écoles privées est exponentielle. Oye, oye, la main d’œuvre qualifiée étrangère est là ! L’encadrement des soins dans les cliniques publiques périclite. Oye oye, les cliniques privées sont là !
L’urbanisme n’arrive pas à répondre aux attentes de la société. Le "Grand Genève" ne trouve toujours pas son identité. Mais les politiciens se serrent la main et se satisfont de cette médiocrité en mangeant des petits fours.
Le pseudo Eco quartier de la Jonction, les immeubles de la route de Veyrier et la « voie verte » en sont d’excellents exemples. Cette dernière doit déjà être bricolée, à peine terminée, car mal pensée ! Le quartier de la Chapelle à Plan-Les-Ouates qui devait être raccordé au nouveau réseau routier sera enclâvé suite au vote du Grand Conseil. Le square de Chantepoulet, la place Cornavin ou celle de Bel-Air sont les échecs patents de l’urbanisme de commissions et des services étatiques.
Il a été proposé récemment à l’État un système éprouvé pour réduire le rejet d’eaux usées vers les stations d’épuration. Fin de non-recevoir, car cela supprimerait des taxes d’écoulement !
A Berlin, cela fait des années que le problème du logement devient lancinant et grossit. La réaction politique n’est arrivée que…. mardi dernier.
A Genève, le problème est le même avec une exportation continue du logement vers la France, engendrant transhumances et coûts écologiques. Réponses des politiques…. On les attend toujours ! Au PAV, l’Etat n’est toujours pas capable de proposer des solutions clairvoyantes et pragmatiques, cloisonné dans des guéguerres politiques stériles.
Mais en fin de compte qui payera tout ceci? Toujours le contribuable, pressuré aussi par la hausse des primes maladies que les politiciens n’arrivent (ou ne savent) pas freiner.
En immobilier, le manque de prévoyance et les économies immédiates sont ds bombes à retardement. Le défi climatique, la pyramide des âges et une meilleure qualité des espaces publics engendreront naturellement des coûts de maintenance, d’adaptation des immeubles et des espaces publics. Mais qui payera ?
Les politiciens, dans leur tour d’ivoire et « twettant » à tout va tout en se congratulant d’on ne sait quoi, s’étonnent de voir des personnes de tout bord politique et de tout âge descendre dans la rue pour manifester, parce que cela ne peut pas durer !
L’été arrive et comme la cigale, continuons à chanter ! Mais l’hiver, glacial se rapproche, à grands pas !