Les politiciens gesticulent, les projets sont bloqués, le tram n’avance pas et Genève stagne !
Nous avons pu lire que différents projets étaient bloqués. Certains parce que des opposants crient « Stop au bétonnage », d'autres comme le tram reste en rade. Genève a mal préparé son dossier à Berne. Les conseillers administratifs vocifèrent en s’accusant réciproquement ! Misère et pauvreté!
Le mal est profond. Tout le monde, au coin du bar, prétend connaître ce qui est bon pour Genève. Avec notre société hyper-connectée, il suffit de se connecter sur internet pour SAVOIR. En deux minutes, et peut-être moins encore, je suis devenu médecin. Il a aussi été possible de voir une présentation officielle de chiffres arrangés. Puis, entre politiciens, de se mener une querelle vide entre le besoin de logements locatif contre le besoin de copropriété. Il faut bien le reconnaître, c’est tout simplement le nombre de logements construits qui est très insuffisant.
La guerre des chiffres, les genevois s’en foutent ! Ce qu'ils attendent, ce sont des mesures concrètes! Combien de logements sont déjà sortis dans le PAV?! Misère et pauvreté!
Ce qui est plutôt navrant, c’est de voir que les projets sont toujours aussi mal amenés et souvent imposés aux utilisateurs. Les routes deviennent des îlots d’immobilité au moindre craquement du système ! Il est impossible de stationner des deux roues au centre-ville ! La faute à qui ? Pas aux usagers, c’est sûr. Mais plutôt à cette politique endormie et dogmatique que les biens lotis de droite et de gauche s’évertuent à perpétuer. Misère et pauvreté!
Mais soyons objectifs, nous sommes tous responsables. Cette perpétuelle défiance (peut-être justifiée) vis-à-vis de nos édiles qui pousse les administrés à lancer des initiatives en tout genre ainsi que de groupement stériles n'est pas productive et c'est même le contraire. Misère et pauvreté!
Le problème de toute cette marmelade, c’est que cela coûte, et même beaucoup. 1% du PIB s’exile en dehors des terres genevoises faute de trouver du logement sur le canton. La mobilité se crispe et cela coûte aussi. Tout moment passé immobile est improductif dans une société de services. Et donc pas d’impôt à la clé pour financer l'Etat. Et le résultat produit un exode de tous ceux qui payent des impôts. Les contribuables commencent à se fatiguer de voir le peu de respect qui est fait pour chaque franc prélevé par l’Etat genevois. Sans possibilité de pouvoir déménager, lassées par l’insécurité, la saleté et l’incivilité croissantes qui se développent à Genève, ils songent à passer leur retraite ailleurs, laissant toujours un plus petit nombre payer pour 33% de la population qui ne paye pas le moindre franc d'impôt. Et donc, moins d'Etat avec ce que cela entraine comme coupes dans le social, l'éducation, la construction de logements et la mobilité.
Alors, à l’orée de sélections, au lieu d’entendre toujours les mêmes promesses creuses, il serait temps de se remonter les manches.
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A Genève, tout est immobile, misère et pauvreté