Entrepreneuriat L’avantage d’avoir un Patrick Aebischer dans une délégation comme celle qu’a emmenée la BCV en Israël fin août, c’est – entre autres – d’observer ce qui va «le» déclencher. Pas mal de choses, en dépit qu’il soit en terrain connu. Une retient l’attention. Elle encapsule les défis que rencontrent les start-up suisses. C’est le titre d’un slide: «from «start-up» to «scale-up nation» présenté par Avi Zeevi, un vétéran du capital-risque.
En substance, les jeunes pousses israéliennes deviennent de grandes entreprises souvent en étant rachetées. Le cas du spécialiste de la conduite autonome Mobileye est emblématique. Repris 15 milliards par Intel, il embauche 6000 personnes en Israël. Au total 280 multinationales ont ouvert des centres de R&D dans le pays. Le rachat de start-up est même devenu le principal vecteur d’une promotion économique exogène qui a doublé les investissements étrangers.
Au-delà des ressemblances – excellence scientifique, petite taille du marché intérieur – et des dissemblances – école et armée – entre la Suisse et Israël, cette étape d’acquisitions – Avi Zeevi parle de «sell out nation» – est cruciale. Car elle dessine un horizon de retour sur investissement tangible. Du coup, l’absence de patriotisme économique à ce sujet attire les grands fonds de capital-risque étrangers. Si bien qu’en définitive, les start-up israéliennes ont cinq fois plus de fonds que les suisses pour changer d’échelle.
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Israël, de start-up à scale-up nation