On imagine les collections du Prado figées depuis plus d'un siècle. Il n'est est rien. Tout d'abord le musée achète, même si c'est parcimonieusement. Ensuite, il reçoit. Son agrandissement spectaculaire du début des années 2000 a donné aux collectionneurs l'idée que leurs tableaux ne finiraient pas forcément dans des caves.
Le 30 juin, le Real Patronato del Museo a ainsi accepté le don de 25 peintures. Toutes ont été offertes par Plácido Arango Arias, un Mexicain octogénaire installé depuis 1965 en Espagne, où il est devenu un roi du supermarché. Ce n'est pas la première fois que l'homme a des libéralités envers l'institution. Ses premiers dons remontent à 1991. Cette fois, l'homme fait cadeau d'œuvres anciennes dues à des artistes espagnols, ou ayant travaillé en Espagne. Il y a là du Goya, du Zurbarán, du Morales, du Valdés Leal ou du Corrado Giaquinto (qui était des Pouilles).
Quatre artistes inédits
On peut se dire que ces créateurs étaient largement représentés au Prado, par ailleurs pauvre en peinture allemande, anglaise ou nordique. Quatre artistes y étaient en revanche inédits. Il s'agit de Felipe Pablo de San Leocadio (1480-1547), de Pedro de Campaña (1502-1580), de Francisco López Caro (1598-1661) et de Francisco Barrera (1595-1658). Le premier, un Flamand installé à Séville, était considéré par le Prado comme un manque flagrant. Le voilà réparé.
Photo: «Le songe de Saint Jacques» de Francisco de Herrera le Jeune.
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MADRID/Le Prado reçoit 25 tableaux d'un de ses amis mexicains