Ce sera la neuvième édition. Les 7,8 et 9 juin, le château de Fontainebleau accueillera le Festival del'Histoire de l'art. Il y aura comme de coutume un thème et des paysinvités. Ces derniers arriveront en tir groupé, puisqu'il s'agit dela Scandinavie. Ils amèneront avec eux des sujets allant des Vikingsà nos jours, plus trois artistes. Il s'agira pour le XIXe siècle duFrançais François-Auguste Biard, qui s'est promené dans cesrégions, du Norvégien Peder Balke, dont la National Gallery deLondres a proposé en 2014 une rétrospective réfrigérante. Anna-Eva Bergman, l'épouse de Hans Hartung, représentera le XXe. Danh Vô pourra ducoup prononcer la conférence inaugurale. On sait qu'arrivé enfantau Danemark, cet enfant de «boat people» a eu droit à uncommissariat chez François Pinault à Venise et qu'il a bénéficiéd'une exposition en solo au Guggenheim de New York. Le 7 e art prenant une importance croissante à Fontainebleau des longs-métrages se verront projetés. Ils iront du muet (Mauritz Stiller) au«dogme» actuel (Lars von Trier).
Pour ce qui est du thème central, «Le peuple»se rattachera pour le moins à l'actualité. Le discours populairesuccédera à la nature, explorée en 2017, et au rêve, autour duqueltournait l'année 2018. Il sera aussi bien question de l'utopie d'unart social que de la photo d'amateur. D'objets du quotidien ou defilms comme «La Marseillaise» (1937) de Jean Renoir. Le tout sur un ton très universitaire, bien entendu. Il faut montrer que laFrance d'en haut sait parfois regarder celle d'en bas. Parmi lesorateurs, j'ai aussi bien noté Jean-Hubert Martin que de Katya GarciaAnton, ex-Centre d'art contemporain à Genève. Jan Blanc viendraparler des «pratiques et cultures populaires». Ce sera là l'un des300 événements de ce festival un peu boulimique.
La thèse en trois minutes
Pour la troisième fois, selon une modequi s'impose, des étudiants présenteront leur recherche en troisminutes. On devrait obliger certains conférenciers patentés à en faire autant. Il y aura une Galerie des métiers. Les organisateursont pensé aux scolaires (c'est ainsi que l'on nomme les élèvesoutre-Jura) et aux familles. J'en profite pour dire que le festivalse trouve désormais sous la houlette de Veerle Thielemans, qui al'air d'être une sérieuse. Elle remplace Annick Lemoine. Pierre Eugène s'occupe de la section cinéma. Plus de cent éditeurs etlibraires ont répondu présents. C'est beaucoup. Je sais. Mais detoutes manière il faudra opérer des choix. Il ne reste plus qu'à serendre à Fontainebleau. On est ici dans la France profonde, côtécommunications. Voilà ce qui aidera à se rapprocher du peuple!
Le site
www.festivaldehistoiredelart.com
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Le prochain festival de l'histoire de l'art de Fontainebleau parlera du peuple au château
C'est le sujet à la mode. Les 7, 8 et 9 juin, les participants devront faire le choix entre 300 événements au château. L'autre thème de 2019 sera les pays scandinaves.