Le PAD de Genève met la clef sous le paillasson après deux éditions seulement
Le Pavillon des arts et du design se situait dans le cadre d'ArtGenève en janvier. Les exposant n'ont pas été satisfaits par le niveau de leurs ventes. D'où le rideau.

Le stand de la Galerie Marcilhac en janvier 2019.
Crédits: Photo fournie par la Galerie Marcilhac.Jamais deux sans trois? Mon œil!
L'adage vient de se voir démenti par les intéressés. Dans un
encart à peine plus gros qu'un confetti de «La Gazette Drouot»,
Patrick Perrin vient d'annoncer la fin du PAD (ou Pavillon des arts
et du design) de Genève, alors que la version Londres bat son plein
en ce moment. «Les exposants n'étaient pas satisfaits du niveau
des ventes», déclare le fondateur de la manifestation. Restent que ceux-ci n'ont pas été consultés. Le
marchand qui m'a envoyé par courriel la coupure de presse n'était
pas au courant, même si ne comptait pas représenter sa candidature
pour janvier 2020.
On connaît l'histoire. Originellement
parisien, le PAD succédait à diverses manifestations présentées
sous tente aux Tuileries en avril. Ces dernières étaient majoritairement
orientées vers les arts décoratifs. Il y a eu la version anglaise,
puis celle de Genève. Elle se situait dans le cadre d'ArtGenève, à
Palexpo. Les exposants avaient noté que le mètre carré leur était
vendu plus cher que dans la foire principale. Il faut bien que tout
le monde vive. La première année avait assez bien marché, ce qui
avait donné l'idée d'un nouveau PAD à Monte-Carlo. Il se situait
cette fois sous l'aile d'Art Monte Carlo, une filiale d'ArtGenève.
Ce dernier sera maintenu selon Patrick Perrin.
Il ne reste donc dans le genre design haut de gamme que Miami Basel Design en juin. Un strapontin d'Art/Basel, présenté dans une autre halle. Ce petit salon est noyauté par un certain nombre de marchands parisiens. Les mêmes qu'on retrouve à Paris, à Londres et à Monte Carlo lors des PAD. Ou peu s'en faut.