
Et c’est reparti! Un peu dans le bleu. Ou plutôt le brouillard, vu la saison. Genève va connaître sa dernière série de ventes aux enchères de 2020. Une seule chose sûre, les dates. Nous ne sommes plus en mars, lors d’une première vague de la pandémie. Tout s’était alors vu repoussé de Paris à New York, en passant donc par notre ville. L’incertitude restait totale face à des vacations numérisées sous toutes les formes possibles, de la désormais traditionnelle vente en ligne au direct, face à un commissaire-priseur fonctionnant en temps réel. Aujourd’hui, tout le monde s’y est fait. Ou presque. Pas forcément de gaîté de cœur. Le côté orgastique de la présence en salle a disparu. Acheter en mettant des clics chez soi pendant des périodes allant jusqu’à trois semaines pour une même session n’offre rien de particulièrement sexe.
Genève Enchères et Piguet ont choisi les mêmes dates: 8, 9 et 10 décembre. Sans se concerter bien sûr, vu que les deux maisons ne se parlent toujours pas. La chose aura cette fois son bon côté. Dans une période marquée par de reconfinements n’osant pas dire leur nom et des moments où la vis se desserre, les règles seront les mêmes des deux côtés du Rhône. Si rien ne change d’ici là, les visites préalables devraient se faire sur inscription. Chez Genève Enchères, les amateurs disposeraient d’une tranche de deux heures pour regarder et mettre, s’ils le veulent, des ordres dans une urne (1). Cette possibilité vaut autant pour les ventes normales, qui permettent aussi de se faire appeler au téléphone ou d’enchérir (après inscription aussi) sur le Net que pour les ventes «en ligne seulement». Il subsiste en effet des réfractaires et, selon moi, des gens que l’«online only» ennuie profondément. Reprenons l’exemple de Genève Enchères. La ligne est déjà ouverte depuis quelques jours pour des ventes se terminant le 7 décembre. Interminable! Il y a en plus les prolongations. Si vous misez au dernier instant, le délai se voit automatiquement rallongé de cinq minutes. Cela peut durer comme ça longtemps…
Rendez-vous à prendre
Des gens pourront-ils assister en direct à la vente? La situation s’est ici dégradée. En juin, chez Piguet, nous étions la bouche libre à une distance respectable les uns des autres dans la salle. En septembre, nous nous sommes retrouvés masqués. Il y a cette fois de fortes chances pour que seuls un commissaire priseur et son équipe soient présents rue Prévost-Martin (ou rue de Monthoux pour Genève Enchères). Mais là encore, tout peut se modifier d’un jour à l’autre au rythme des conférences de presse du Conseil d’État cantonal le plus strict de Suisse. Pour le moment, nous allons vers une timide libération, mais qui sait… Même au moment du paiement et de la restitution des lots (et il y en a beaucoup, de ces derniers!), il faudra sans doute encore prendre rendez-vous. Tout demeure plus simple dans les galeries locales, qui s’entrouvrent sur téléphone!
(1) Il existe aussi des visites virtuelles.
Pratique
Les deux sites à consulter sont www.piguet.com et www.geneve-encheres.ch Lire en-dessous les articles sur Genève Enchères et sur Piguet.
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Comment les choses se passeront-elles pour les ventes de décembre à Genève?
On n'en sait rien sur le plan pratique! Tout reste suspendu aux décisions du Conseil d'Etat. Une seule chose sûre. Elles auront lieu en direct les 8, 9 et 10 décembre.