Une lueur au milieu de l’orage
Une lueur au milieu de l’orage
Reprendre la direction du hors-série « Bilan » et « Finanz und Wirtschaft Luxe » est un véritable challenge en cette période de crise et de changements sociétaux. Le monde a ainsi connu, cette dernière année, l’urgence climatique, une réalité qui a entraîné un bouleversement des habitudes de consommation des citoyens. Ces derniers consomment plus éthique, local et sans plastique. Ils voyagent moins pour polluer moins. Les entreprises de tous les secteurs ont dû s’adapter en proposant des produits plus écologiques, en renforçant leur responsabilité sociale et en s’intéressant à l’économie circulaire. Il s’agit bien évidemment d’une bonne nouvelle pour la planète et les citoyens. En effet, cette crise a remis les compteurs à zéro, et ce n’est pas plus mal. Mais après ce changement de paradigme, il y a eu la crise politique à Hongkong qui a touché de plein fouet le secteur du luxe. Et puis, bien évidemment, l’arrivée de l’épidémie du coronavirus qui a frappé toute l’économie. Les salons horlogers ont été annulés, les ventes ont drastiquement baissé, le chiffre d’affaires des marques a dégringolé. Certaines entreprises ont déjà fermé alors que d’autres ont placé leurs collaborateurs au chômage technique. Les experts du secteur pronostiquent la pire année depuis longtemps, au niveau des chiffres, pour de nombreuses industries, parmi lesquelles le luxe.
Attendre que l’orage passe
Comment parler alors de plaisirs en pleine période d’angoisse, de paranoïa et de stress ? Comment évoquer le luxe dans un monde qui prône la sobriété ? Eh bien ! justement, ne serait-il peut-être pas temps de prendre un peu de recul pour profiter des bons moments ? Il faut bien évidemment attendre que l’orage du coronavirus passe avant de se programmer un bon restaurant, une belle expo d’art, un séjour dépaysant au Grœnland ou encore une escapade le temps d’un week-end dans une ville européenne.
Ne vous culpabilisez surtout pas d’apprécier les belles choses. Profitez des rares instants durant lesquels vous n’avez pas d’obligations sans avoir de remords. Et si vous décidiez quand même de suivre la tendance qui se profile sous le signe de l’austérité, prenez le temps au moins de lire votre magazine préféré. Seul, au chaud chez vous, sans virus aux alentours. Bonne lecture !