Oui à l’égalité, pas au clonage
Oui à l’égalité, pas au clonage
Viola Amherd est la première femme en Suisse à diriger l’armée et c’est une bonne nouvelle. La Haut-Valaisanne a ainsi près de 160 000 hommes et un peu plus de 1000 femmes sous ses ordres. Mais l’un de ses objectifs est d’augmenter le taux de 0,7% de femmes, soit le plus bas d’Europe, qu’elle trouve préoccupant. Tout comme la Société suisse des officiers (SSO) qui a lancé un programme d’encouragement sérieux du nombre de femmes dans l’armée. On parle ici «d’égalité des chances» dans la formation militaire.
Cependant, avoir plus de soldates au sein de l’armée suisse est-il vraiment souhaitable? La question de l’égalité est à mon sens mal utilisée ici. Evidemment que la parité aux niveaux des droits, des obligations, des salaires et autres traitements humains est une évidence et qu’il faut l’encourager. Mais égalité ne doit pas dire clonage. Car malgré ce que la doxa populaire souhaite, soit une égalité totale entre hommes et femmes, certaines tâches sont, à mon avis, davantage destinées à un sexe plutôt qu’à un autre. Les armes, la violence et les guerres restent une histoire d’hommes. Les femmes seraient bien plus utiles dans d’autres secteurs comme la recherche scientifique ou l’informatique, où il faudrait les promouvoir. Bien évidemment, celles qui souhaitent faire l’armée doivent continuer à avoir cette opportunité et il faut les féliciter.
Loin de moi l’idée de dire ici que les femmes doivent faire le ménage et les hommes travailler. Il faut juste mettre un frein à l’uniformisation, où tout le monde doit s’habiller, penser, manger pareillement.