Le S&P500, l’indice des 500 plus grandes entreprises américaines, proche de son plus haut niveau historique, les préoccupations croissantes se posent quant à sa capacité de poursuivre sa hausse.
La hausse depuis le bas de Mars 2009 à aujourd’hui est certes impressionnante, mais en observant la situation dans son ensemble, l’indice n’a dépassé le niveau de pré-crise que depuis une année et demie. Lors du crash de 1972, le S&P 500 a poursuivi sa hausse pendant 7 ans et 180% depuis le niveau d’avant-crise. En 1987, celui-ci s’est élevé pendant 10 ans et a augmenté de 360%.
L’indice se situe actuellement à environ 30% au-dessus du niveau d'avant-crise de 2008. Il n’est donc pas impossible de voir la hausse se prolonger encore longtemps.
A en juger par les chiffres macroéconomiques aux Etats-Unis, l'économie américaine poursuis son essor. Les bénéfices des entreprises continuent de surprendre et de s’accroître. L’emploi est solide avec plus de 200'000 postes créés sur les 6 derniers mois et un taux de chômage à 5.9% qui soutient la consommation, le crédit des ménages et des entreprises ainsi que leurs solvabilités. Même le déficit budgétaire est sous contrôle à moins de 3% du PIB. Le seul point négatif provient du logement encore bien en deçà des sommets de 2006, mais qui, après un passage à vide en fin 2013, a repris le chemin de la hausse.
En Europe, l’économie reste en stagnation. Néanmoins, l'utilisation de mesures monétaires non-conventionnelles par le rachat d’actifs de la BCE va enfin permettre aux entreprises d’accéder au crédit; ce qui devrait être favorable sur le long terme. L'affaiblissement de l’euro aide également les exports et des pays comme la France à être plus compétitifs.
Quant à la Chine, qui va sûrement voir un ralentissement de sa croissance en 2014, son chiffre de l'inflation est à 2,3%, bien en deçà de son objectif de 3,5%, ce qui pourrait finalement permettre au gouvernement d’apaiser ses efforts de resserrement budgétaire.
Globalement, il semble clair que l'économie américaine a pris son envol et qu'aucun atterrissage brutal est à prévoir ni en Europe ni en Chine. Si une correction du marché n’est pas exclue, celle-ci devrait être de courte durée. A moins bien sûr d’une crise géopolitique globale, ce qui est plutôt difficile à prévoir.
Le pari sur l’avenir à très long terme sera de voir si ces injections colossales de liquidités par les banques centrales auront servi, ou non, à créer de la richesse.
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