On est tous aujourd’hui familier avec l’étiquette énergétique d’un appareil électroménager, que ce soit pour un réfrigérateur ou un sèche-linge. Se déclinant de A+++ pour la meilleure à G pour la plus mauvaise, elle nous permet de juger d’un coup d’œil la consommation énergétique de l’appareil.
Hors, depuis le 1 er janvier 2017, la loi vaudoise sur l’énergie (LVLEne) rend obligatoire l’attribution de cette même étiquette, appelée plus communément « CECB », aux bâtiments du canton.
Actuellement, la loi vaudoise impose l’attribution de cette étiquette uniquement lors de la vente d’un bâtiment d’habitation ou lors du remplacement d’une installation de chauffage par une nouvelle installation fonctionnant au gaz, au mazout ou au charbon.
Le CECB est aussi exigé par le canton lors de différentes demandes subventions (pompe à chaleur, isolation thermique, etc.)
Mais qu’est-ce que ce CECB concrètement ?
Il signifie C ertificat É nergétique C antonal des B âtiments et comme son nom l’indique, c’est un audit énergétique. Il est à la charge du propriétaire du bâtiment et il vise à sensibiliser et informer quant à la classe énergétique du bâtiment concerné. Il contient une description de l’état actuel de l’enveloppe ainsi que de sa technique et fournit des indications sur des mesures potentielles de modernisation et d’amélioration.
Le CECB s’aligne parfaitement sur l’un des quatre piliers de la Stratégie énergétique 2050 : L’efficacité énergétique. En effet, la transparence quant à l’état énergétique d’un bâtiment est aujourd’hui indispensable pour prendre conscience de la nécessité de rénovation. La vision de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) est claire à ce sujet « Jusqu’en 2050 l’état énergétique de chaque bâtiment en Suisse sera connu ».
Le CECB devient ainsi un peu malgré lui un argument de vente pour certains. Les courtiers immobiliers l’utilisent à des fins de négociation et certains acheteurs l’exigent même déjà lors d’une première visite. Il faut toutefois noter que le référentiel des notes du CECB ne se compare pas à celui de l’électroménager. En effet, les constructions nouvelles atteignent, selon la législation en vigueur, seulement la catégorie B et non A+++ (la note maximale étant le A). Un ancien bâtiment, quant à lui, dont l’enveloppe a subi une réhabilitation complète arrive en classe C.
Il faut noter que le CECB n’est lié à aucune obligation d’assainissement énergétique, il a simplement un but informatif. Une mesure qui, on l’espère, incitera les propriétaires à en finir avec le gaspillage en termes d’énergie.
Une nouvelle étiquette pour un pas de plus sur le chemin d’une Suisse plus verte.
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Le CECB, la nouvelle étiquette énergétique