Quand tout bascule

IDEALISTE
Ce prototype de Rochus Jacob est réalisé en chêne canadien. Une pièce si belle et d’allure sage qui cache en fait un ingénieux système dynamoélectrique. La bascule, symbole d’oisiveté, devient énergie, et objet et utilisateur se retrouvent en toute complicité pour faire de la lumière. Le champ d’application possible de de ce genre de nano-générateurs est fascinant: on s’imagine déjà alimenter une discothèque sur nos pas de danse ou recharger notre téléphone portable grâce à nos battements cardiaques. Mais les projets réalisés par Rochus Jacob ont beau aller des objets domestiques à des capteurs épidermiques enregistrant des paramètres corporels, son adage reste le même: produire un design utile et honnête. MURAKAMI, www.rochusjacob.com
1. COMMUNAUTAIRE
Fruit de la collaboration entre Helmut Morrison, Loitfelder & Weikamp et Klaus Fuchsenberger, voici une réinterprétation d’un véritable banc d’attente de métro, plus précisément celui de Munich où les designers habitent. Un esprit communautaire pour basculer en duo et rendre l’attente plus agréable. On le sait, les bancs publics sont faits pour les amoureux qui se bécotent. MUSTAFA, de Morrison/Loitfelder & Weikamp/ Klaus Fuchsenberger 595 euros, www.helmutmorrison.com
2. URBAINE
La Lobule Chair de l’ukrainien Vasiliy Butenko a une forme simple mais expressive. D’emblée elle satisfait les critères esthétiques et pratiques de par sa concavité qui permet de ranger vos magazines, livres ou couvertures. Le plastique n’est pas forcément synonyme de longévité mais avec son design « droit au but », cette pièce apostrophera de modernité tout espace d’habitation.
LOBULE, de Vasiliy Butenko, de 900 euros, www.vasiliybutenko.com
3. DIVA
Il y a des objets de design qui atteignent la consécration. La chaise à bascule RAR de Charles & Ray Eames fait partie de cet olympe aux côtés de pièces comme le fauteuil Egg AJ de Arne Jacobsen ou encore la chaise Barcelona de Mies van der Rohe et Lily Reich. L’édition d’origine, première chaise en plastique moulé à être fabriquée en série au début des années 50, était en fibre de verre. Le siège fut produit en grande quantité aux Etats-Unis puis plébiscité en Europe grâce à la maison Vitra. Son charme vient du fait que l’on s’attache à son allure naïve grâce à sa belle forme organique et à l’équilibre des matériaux employés. Sa réédition se présente avec une coque en polypropylène, plus confortable et écologique, et dans des teintes vives comme le rouge ou le vert-jaune acidulé.
RAR Charles et Ray Eames, Vitra, environs 400 euros, www.vitra.com
4. CONTEMPORAINE
La chaise à bascule du designer lituanien Paulius Vitkauskas est une interprétation surprenante de sa version plus classique de la chaise, en bois, pour la véranda. Avec son léger basculement, cette pièce s’adapte à plusieurs usages, notamment à profiter d’un repas perché sur son assiette quand la pince casse-homard vous crie à l’aide ou à siroter un digestif, effondré en arrière, à la fin d’un déjeuner copieux. La chaise dispose d’un revêtement dénommé « line X » qui lui confère une excellente résistance et permet son utilisation aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
KUDIRKA de Paulius Vitkauskas, 550 euros, disponible sur www.controforma.com
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