Quand la rue génère l’art et s’y mélange
Elle est le berceau des tendances, source d’inspiration et terre d’expression: la rue représente un grand moteur de la culture. Désormais, elle s’invite dans les plus grands théâtres et podiums. Exemple avec un concert mêlant musique classique et graffitis.

Deux mondes si différents et si complémentaires: la rue retrouve la scène à l’occasion d’un concert le 9 janvier prochain au Victoria Hall à Genève. JonOne, le graffeur installé à Paris, sortira ses bombes de peinture pendant le concert de Fabrizio von Arx et des Chaarts Chamber - Artists. Happy 300 , c’est l’événement imaginé par Fabrizio von Arx. Le but: célébrer les 300 ans ans de son violon «Stradivarius» baptisé «The Angel» ex Madrileno. «Je voulais de la complémentarité des arts» raconte le musicien. Avec ces concerts, il espère attirer un public un peu plus jeune que d’habitude. «J’aimerais des personnes curieuses de partager cette expérience» confie Fabrizio von Arx.
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Mélange

« Aujourd’hui c’est logique de mélanger les genres pour casser les barrières» plaide l’artiste. Si ce public habituellement adepte de musique classique ne l’effraie pas, c’est bien car il aime les nouveaux défis. «Le public est différent, mais il s’agit d’une nouvelle génération.» raconte JonOne. Avec son accent du sud, il décrit l’apport de la musique dans sa vie de tous les jours. Pour lui, la musique accompagne, exprime des sentiments. «Cela représente beaucoup.» D’autant plus que l’adepte d’art de rue a dû faire face à de grandes barrières dans sa carrière. «Ma liberté me coûte cher» confie-t-il. Il est désormais connu et a l’opportunité de jouer dans un événement tel que le concert Happy 300. JonOne a dû faire du travail bénévolement. Parfois, il était l’artiste non-payé au milieu d’autres prestataires rémunérés. «Les gens ont compris la valeur de mon art» sourit-il. Il faut dire qu’il est désormais devenu une référence en matière de street art, lui qui travaillait avant dans un bureau d’avocat. «Je m’ennuyais grave» confie-t-il sans détour.
Concert anniversaire
Pour les deux parties du concert, Gábor Takács-Nagy sera à la baguette. La première est dédiée à Beethoven, avec une symphonie en quatre mouvements. La seconde est une interprétation du Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski. JonOne peindra deux tableaux au cours de la soirée, lesquels seront ensuite revendus au profit de la Fondation BIG . Une fondation dont Fabrizio von Arx est ambassadeur, et qui vise à éliminer la pauvreté.
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