Golf et esthétique réunis au nord de l’Espagne
Pas étonnant que le PGA Catalunya Resort séduise autant. Non seulement il est très facile d’accès, que ce soit via l’aéroport de Gérone ou via l’autoroute qui relie Gérone à Perpignan. Enclavé dans une forêt de pins, le resort s’étend sur 300 hectares, dans la région viticole réputée de l’Empordà.
Le site devait initialement accueillir un circuit de formule 1, lequel s’est finalement réalisé ailleurs, faute d’autorisation. Le propriétaire d’alors, le groupe Vichy Catalan, a eu l’idée d’y réaliser un parcours de golf dans l’optique d’y accueillir la Ryder Cup en 1997. Sauf qu’au final le parcours n’a été achevé qu’en 1999. A l’époque, aucun développement immobilier n’était prévu, à l’exception d’un petit hôtel exploité par Meliá. Un second parcours est inauguré en 2006.
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Tout change lorsque l’actuel propriétaire, l’Irlandais Denis O’Brien, rachète le PGA Catalunya Resort en 2009. Il réalise un master plan qui prévoit quatre zones dans lesquelles des habitations pourront être édifiées, sans compter l’hôtel et le club-house. Après avoir reçu les autorisations nécessaires, les constructions commencent, progressivement. Une première maison est livrée en 2011.
Elle va servir de villa témoin. «Le projet est arrivé sur un marché en pleine crise, d’où la nécessité d’être particulièrement créatif. Cela a amené l’idée de concevoir des maisons dotées d’une esthétique contemporaine, réalisées par des architectes réputés», résume Rita Jordao, chargée du marketing et de la communication pour PGA Catalunya Resort.
15% de Suisses
Le résultat est une réelle réussite. Favorisant la couleur blanche, parfois le bois ou le zinc, dotées de grandes baies vitrées, les villas fusionnent avec le paysage. Elles sont signées par les architectes Damián et Francisco Ribas, Lagula Arquitectos, Carlos Ferrater, Jaime Prous, Josep Camps & Olga Felip ou encore Trias de Bes.
Très lumineuses, elles offrent une vue parfaite sur un tronçon d’un des deux parcours de 18 trous, tout comme les appartements. Ainsi, achevée l’été dernier, la maison Trias de Bes (TDB) se situe face au parcours du trou No 15 du Stadium Course, désigné comme meilleur parcours d’Espagne par les lecteurs de la revue britannique Today’s Golfer.
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La villa TDB s’intègre dans le lotissement La Selva, qui comprendra 25 habitations à terme. «Ce quartier est achevé à 90%. Il faut généralement trois mois pour l’obtention du permis de construire, puis la réalisation nécessite environ une année. Généralement, nous vendons la villa achevée à 80% pour que le client puisse y apporter les modifications souhaitées. Nos principaux acheteurs sont Britanniques», relève Andrés Pla Garcia-Castany, directeur commercial. Sur les 161 résidences vendues à ce jour, 25 l’ont été à des ressortissants suisses (soit plus de 15%). «Outre les Britanniques, les Suisses et les Français sont nos principaux clients», confirme ce dernier.
L’objectif pour 2016 est de réaliser 50 ventes. A Pâques, une quinzaine de transactions avaient été finalisées. Les prix varient de 400 '000 (pour certains appartements) à 3 millions d’euros pour les plus grandes maisons individuelles. «Nous avons aussi de plus en plus de propriétaires qui souhaitent agrandir leur habitation pour pouvoir y venir avec des amis. Ce qui prouve que notre resort plaît.»
De nombreux avantages
Effectivement, en ce mois d’avril où Bilan est venu visiter les lieux, logé gracieusement par PGA, le club-house affiche complet malgré une météo mitigée. Il faut dire qu’outre les deux parcours de golf les propriétaires sont au bénéfice d’un programme de gestion résidentielle divisé en deux volets: l’administration générale du lotissement qui comprend la sécurité privée 24 heures sur 24, l’éclairage et l’entretien des zones communes; et une vaste conciergerie qui permet de mettre en location sa résidence, de gérer le nettoyage, le jardinage ou encore le baby-sitting.
Ainsi, pour la villa témoin TDB, vendue à 1,45 million d’euros, d’une surface totale de 200 m2 (avec une cuisine Bulthaup équipée d’une hotte rétractable), il faut compter environ 500 euros de charges mensuelles. Les résidents ont aussi accès à un club exclusif situé au centre du resort où ils pourront nager (deux piscines, dont une pour les enfants), jouer au tennis sur plusieurs terrains, utiliser le fitness (doté d’une vingtaine d’équipements haut de gamme), sans oublier le circuit thermal.
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Fin 2015, Denis O’Brien a également acquis l’hôtel, dont la transformation sera achevée en juin. Il va devenir un 5-étoiles. «Ce sera un hub social avec, entre autres, deux nouveaux restaurants, un bar, un kid’s club et un junior club. La volonté du propriétaire est de favoriser le développement d’une vraie communauté ici, avec sa vie», ajoute Rita Jordao.
En termes de restauration, n’oublions pas le restaurant très qualitatif du club-house. Il faut dire que, dans la région, les tables gastronomiques ne manquent pas, à commencer par El Celler de Can Roca, sacré meilleur restaurant du monde par San Pellegrino en 2015.