«Je dormirai quand je serai fatigué»
Steve Aoki vit à cent à l’heure, aime croquer la vie à pleines dents et goûter à tout. Connu pour ses frasques et ses excentricités, son univers coloré en fait l’un des DJ les plus demandés de la scène dance-electro. Rencontre.

Personnage emblématique de la musique électronique depuis une vingtaine d’années, Steve Aoki a plus de 9 millions de followers sur Instagram et 3 milliards de streams à son actif. Né en 1977 à Miami, le fondateur du label Dim Mak s’est d’abord fait un nom en remixant des titres de Lenny Kravitz, Linkin Park, Snoop Dogg, Peaches, pour ne citer qu’eux. La reconnaissance planétaire est survenue suite à une collaboration avec Zuper Blahq (surnom de will.i.am des Black Eyed Peas) sur le titre I’m in the house. En 2012, il publie son premier album solo Wonderland, où figure tout le gratin du music business, Lil Jon, LMFAO, Rivers Cuomo (chanteur de Weezer), will.i.am, ou encore Travis Barker (batteur de Blink-182). Homme d’affaires avisé, créateur de mode inspiré, copropriétaire d’une chaîne de pizzas en vue, il apparaît également dans son propre rôle dans différentes séries télé ou films, comme Arrow ou Point Break. Depuis Las Vegas où il se trouve actuellement, l’infatigable musicien s’est confié sur son rapport au temps, ses lectures, ses troubles du sommeil, et sur le nouveau garde-temps qu’il vient de cocréer avec Bulgari.