Une crise qui ne fait pas baisser les prix
Côté logements, la propriété reste chère dans les centres en Suisse romande. Cependant, la pandémie de coronavirus rend les villes de petite et moyenne taille plus attractives.

Si le volume des annonces immobilières s’est effondré depuis le début de la crise du coronavirus, contre toute attente, les prix ne baissent pas, selon l’étude Raiffeisen «Immobilier Suisse» publiée à la mi-mai. L’incertitude économique qui règne fait que les gens préfèrent attendre avant de s’engager financièrement. Mais la demande n’en a pas pour autant disparu. Porte-parole du bureau de conseil immobilier CIFI, Michel Benedetti indique: «En ce qui concerne les propriétés résidentielles privées, nous n’attendons pas de correction majeure des prix, car l’achat d’une maison est un projet de vie à long terme. Il en va de même pour les objets situés dans les centres qui restent les plus convoités.» La demande est en plus motivée par le fait que, coronavirus ou pas, l’acquisition d’un logement coûte à terme moins cher que la location, en raison de taux à un plancher historique. Quant aux investisseurs institutionnels, ils s’avèrent plus que jamais présents sur un marché de la pierre qui représente un investissement sûr, contrairement à une bourse très incertaine.