«Etre fidèle à soi-même», le défi de l’architecture africaine
Un programme créé par Rolex a permis à l’architecte britannique Sir David Adjaye de jouer les mentors auprès de la Nigérienne Mariam Kamara. Ils ont réfléchi ensemble à un bâtiment qui reflète l’identité du continent.
Sur la scène du Baxter Concert Hall au Cap, en Afrique du Sud, la célébration du Rolex Arts Weekend bat son plein. Alors que le groupe horloger marque la fin du cycle 2018-2019 de son programme Mentor & Protégé (lire l’encadré), dans les coulisses, l’architecte Sir David Adjaye nous confie ce qui l’a amené jusqu’ici. «L’un de mes amis (l’artiste danois Olafur Eliasson, ndlr) avait été mentor en arts visuels en 2014-2015 pour ce programme et m’a parlé d’une aventure exceptionnelle.» Lorsqu’il a accepté de devenir mentor, ce Britannique d’origine ghanéenne a expressément demandé à soutenir un(e) architecte africain(e). S’il pratique son activité à Londres et à New York, il est aussi actif à Accra, au Ghana, où sa famille s’est récemment installée. «Elle souhaitait venir vivre ici, en Afrique.»