Vous reprendrez bien une tranche… d’incertitude
En Europe ou aux Etats-Unis, les doutes d’hier perdurent sans qu’aucun indicateur ne nous éclaire sur une sortie du tunnel.

Depuis quelque temps, nous nous demandions qui, de la falaise fiscale ou de la crise européenne, viendrait tempérer l’euphorie boursière de ce début d’année.
Dans cette optique, la possibilité d’un retour au pouvoir de Berlusconi en Italie était vue comme une menace par les investisseurs. Si les élections italiennes ont écarté de justesse cette possibilité, on n’est pas certain que ce grand match nul général soit préférable. Dans un monde boursier où l’on préfère une mauvaise nouvelle à l’incertitude, le rôle d’arbitre offert à Beppe Grillo pose bien plus de questions qu’il n’apporte de réponses.
La forte probabilité d’un retour aux urnes des Italiens va certainement remettre une couche de démagogie là où l’on aurait préféré des actes concrets.
Pendant que l’Europe nous rejoue un scénario que l’on connaît depuis quatre ans, les Etats-Unis ne sont pas en reste. Le discours du président de la FED Ben Bernanke ne fait que confirmer qu’il continuera à faire chauffer la planche à billets tant que le chômage ne se résorbera pas. Il espère également que la falaise fiscale ne finira pas en coupes budgétaires qui asphyxieraient les faibles signes de reprise.
Dans ces conditions, les marchés resteront vulnérables à la moindre mauvaise nouvelle et devraient au mieux consolider avec un vrai risque de détérioration à court terme alors qu’ils affichent leurs plus hauts de ces deux dernières années.
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