Un ex-courtier d'UBS et Citigroup reconnu coupable d'avoir manipulé le Libor
Un ex-courtier des banques UBS et Citigroup a été reconnu coupable lundi par un tribunal britannique d'avoir manipulé le taux de référence interbancaire Libor.

Un ex-courtier des banques UBS et Citigroup a été reconnu coupable lundi par un tribunal britannique d'avoir manipulé le taux de référence interbancaire Libor, une première dans cette affaire qui a coûté des milliards aux banques et entaché leur réputation. - - Cet ancien courtier a été reconnu coupable par le tribunal de Southwark, sur la rive sud de la Tamise à Londres. Sa peine sera précisée ultérieurement; il risque une peine maximale de dix ans de prison. - - L'ancien courtier faisait face à huit chefs d'inculpation et était accusé par le procureur d'avoir été la tête pensante de la manipulation, motivée par la "cupidité". - - D'après l'Office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO), l'accusé avait orchestré de septembre 2006 à septembre 2010 un système de collusion avec des traders des banques suisse UBS et américaine Citigroup, mais aussi avec ceux d'autres établissements, afin d'influencer à leur avantage le niveau du Libor. - - Pour se défendre, l'ex-courtier avait expliqué que la manipulation du taux était "monnaie courante" dans l'industrie financière. - - Le Libor est un taux interbancaire fixé à Londres qui sert de référence pour de nombreux produits financiers, du compte épargne le plus classique au produit dérivé complexe, en passant par les emprunts immobiliers, les crédits à la consommation, les prêts aux entreprises et aux autorités publiques. Il concerne des centaines de milliers de milliards de dollars de transactions par an à travers le monde. - - Ce taux est décliné en plusieurs monnaies et les faits reprochés à l'accusé concernaient le Libor appliqué aux transactions en yen, à la fixation duquel le courtier participait en tant qu'employé d'UBS puis de Citigroup à Tokyo. - - Le scandale du Libor, qui a touché de nombreux grands établissement financiers, avait éclaté au grand jour en 2012 lorsque la banque britannique Barclays avait révélé qu'elle devait payer 290 millions de livres.
AWP
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