UBS juge peu probable le scénario du pire pour Credit Suisse aux USA

Le principal pour Credit Suisse, rappelle UBS, est de tourner le volet américain de ses problèmes juridiques. Les scandales de manipulations du Libor et des marchés des changes constituent des défis de second plan.
Crédits: KeystoneUBS estime supportables les conséquences potentielles pour Credit Suisse du conflit fiscal avec les Etats-Unis. Le numéro un bancaire helvétique juge "peu vraisemblable" que la situation ne se dégrade en spirale négative (hémorragie de fonds de clients, dégradation de la situation financière...), comme cela s'est produit pour divers établissements au plus fort de la crise financière.
Reste que la perte de capitalisation (quelque 2 mrd CHF depuis début mai), plus importante que les estimations de provisions ou d'amendes, indique que le marché s'attend à des répercussions négatives sur les affaires de Credit Suisse.
Actuellement, les réserves constituées de 800 mio USD pour le règlement du conflit se montent à la moitié du montant estimé de l'amende à venir. Le doublement de cette provision devrait peser de 20 points de base sur le taux de fonds propres (CET1) de la seconde banque du pays.
Le principal pour Credit Suisse, rappelle UBS, est de tourner le volet américain de ses problèmes juridiques. Les scandales de manipulations du Libor et des marchés des changes constituent des défis de second plan. UBS maintient la recommandation "buy" assortie d'un objectif de cours de 33,50 CHF. Mardi soir, l'action Credit Suisse a clôturé à 26,31 CHF.