SoftBank veut empêcher WeWork de couler en prenant la barre
Adam Neumann, qui a fondé l'entreprise avec son épouse, a été écarté fin septembre de ses fonctions de directeur général de la We Company, la maison-mère de WeWork, qui a aussi dû renoncer à ce qui devait être l'une des introductions en Bourse les plus en vues de l'année.

Le japonais SoftBank a mis sur pied un plan de financement qui lui donnerait le contrôle de WeWork, le géant des bureaux partagés, permettant ainsi de maintenir à flot une compagnie qui doit d'urgence trouver de l'argent frais, affirme le Wall Street Journal dimanche.
Selon le quotidien des affaires, cela devrait permettre de limiter un peu plus l'influence d'Adam Neumann, qui a fondé l'entreprise avec son épouse mais dont les frasques et pratiques lui ont valu d'être écarté fin septembre de ses fonctions de directeur général de la We Company, la maison-mère de WeWork, qui a aussi dû renoncer à ce qui devait être l'une des introductions en Bourse les plus en vues de l'année.
Engagement supplémentaire de SoftBank
Une des solutions pourrait être l'engagement supplémentaire de SoftBank à hauteur de plusieurs milliards de dollars, qui détient déjà un tiers de WeWork après avoir longtemps injecté de l'argent avec enthousiasme dans l'entreprise.
JP Morgan Chase a été chargée par WeWork de trouver de l'argent frais et plusieurs dizaines d'investisseurs potentiels ont déjà été approchés, a indiqué au quotidien une porte-parole. - - L'engagement de SoftBank pourrait se faire sous forme d'obligations et d'augmentation de sa participation, selon les sources du Wall Street Journal, qui souligne que "la situation est fluide" et qu'au final il n'est pas certain qu'un accord soit trouvé. - - Adam Neumann a réinventé le concept de bureaux partagés et a donné à WeWork une image d'entreprise high-tech et "hipster" qui lui a valu un succès fulgurant en seulement quelques années. - - Mais son style de management, ses méthodes comptables controversées et d'apparents conflits d'intérêt ont entamé l'enthousiasme des investisseurs et leur accueil glacial a poussé l'entreprise à repousser son entrée en Bourse.
>> À lire aussi: Le «coworking» n'est pas une bulle, assure le pionnier du secteur
AWP/AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.