Les statistiques valident l’optimisme boursier
Le marché a poursuivi son ascension, encouragé par des statistiques américaines en nette amélioration, surtout sur le front du chômage.
Si les indices outre-Atlantique avaient déjà renoué avec leurs plus hauts historiques, les indicateurs économiques peinaient à confirmer dans les chiffres cet optimisme débordant. Cependant, les dernières publications corroborent les espoirs que les investisseurs avaient placés dans les actions.
A commencer par les statistiques de l’emploi. Elles démontrent un regain de croissance en affichant le taux le plus bas de sans-emploi de l’ère Obama. Comme parallèlement les trois quarts des résultats publiés dépassent les prévisions, sûrement trop pessimistes, des analystes, il y a fort à parier que le phénomène se poursuive au cours des trimestres à venir.
Cette embellie, constatée principalement dans l’industrie, a également le mérite de redonner confiance dans les institutions financières que désormais tout le monde considère comme rescapées de la tempête. Pour valider ce scénario, on constate aussi un désengagement des investisseurs des valeurs cycliques, plus défensives, vers ces secteurs plus prometteurs en termes de croissance.
Dans ce contexte, l’Europe ne veut pas être en reste et essaye elle aussi d’engendrer de la croissance au lieu de privilégier la rigueur.
Si toutes ces bonnes volontés sont saluées par une hausse des indices à court terme, il reste encore à espérer que ce regain de croissance ne fasse pas ressurgir le spectre de l’inflation qui anéantirait un marché obligataire convalescent et vampiriserait les bénéfices dans les intérêts des dettes européennes qui restent malgré tout abyssales.
Technologie Après son entrée en bourse plus que décevante, le réseau social présente de bons chiffres. Mais le dégât d’image reste important, surtout en Occident, où il est perçu comme vieillissant.
Les atouts
L’introduction de publicité ciblée devrait améliorer considérablement les marges de Facebook puisqu’elle est plus rémunératrice sans vraiment induire de nouveaux coûts. La société n’a pas épuisé toutes les synergies en matière de réseaux spécialisés avec par exemple les réseaux professionnels.
La croissance en Asie est encore en phase ascendante. Beaucoup d’intervenants jouent encore le titre à la baisse et deviendraient donc acheteurs en cas de retournement de tendance.
Les risques
Les investisseurs craignent une nouvelle douche froide et n’attendront pas de nouveaux sommets pour revendre leurs actions. L’image de Facebook en Occident est perçue comme vieillissante dans un environnement sans cesse renouvelé.
La stratégie publicitaire est parfois vécue comme un matraquage. La rentabilité de chaque compte est en chute de 13%, ce qui traduit une désaffection des anciens utilisateurs. Le réseau est toujours critiqué en matière de confidentialité. - -
Technologie Le réseau social professionnel a publié des chiffres excellents, avec une progression vertigineuse au premier trimestre. Mais il semble que le scepticisme règne sur la poursuite de cette croissance.
Les atouts
Avec une hausse de 72 % du chiffre d’affaires et un bénéfice multiplié par cinq au premier trimestre en comparaison annuelle, l’action a tenu ses promesses depuis son entrée en bourse avec une hausse de 74%. Ses applications de mise en relation (60% du C.A.) sont devenues un standard.
Les abonnements premium, en forte hausse, offrent une meilleure lisibilité financière à long terme et représentent désormais 20 % du C.A. - Le potentiel publicitaire peut encore être amélioré.
Les risques
Bien que la progression soit fulgurante, la société reste chère comparée aux autres acteurs du secteur. Avec un retour sur investissement de 2,6 contre minimum 15 à ses consœurs, l’écart semble important. Les attentes sont donc très élevées. Les rentrées publicitaires augmentent deux fois moins vite que le reste de l’activité, faisant ainsi baisser les marges.
Le cours de l’action ayant autant performé que le chiffre d’affaires, la société est peut-être bien déjà à son zénith.
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