Les femmes trop frileuses en matière de placements financiers, selon une étude UBS
Les femmes aux revenus élevés tendent encore pour beaucoup d'entre elles à s'en remettre à leurs partenaires pour les grandes décisions financières à long terme, au risque d'être mal préparées en cas de coup dur, selon une étude d'UBS publiée mercredi.

Selon cette enquête, menée par le géant suisse de la gestion de fortune auprès d'un panel de 3.652 femmes aisées, 76% se disent pourtant inquiètes de leur retraite et 72% de la prise en charge de frais, notamment médicaux, sur le long terme.
Si huit femmes sur dix sont très impliquées dans la gestion à court terme des dépenses, des factures ou des grandes décisions d'achat, quelque 58% d'entre elles tendent toutefois à déléguer à leur partenaire la planification financière à plus long terme, selon les données recueillies par la banque.
Parmi les raisons invoquées, elles citent pour 82% d'entre elles les connaissances plus poussées de leur conjoint sur les placements financiers, pour 79% le partage des tâches au sein du couple qui leur permet de se concentrer sur des responsabilités plus urgentes et pour 78% le fait que leur conjoint soit le principal soutien financier de la famille.
Beaucoup prennent ainsi le risque d'être mal préparées à des moments critiques de leur vie, en cas de divorce ou de veuvage, alors même que 68% disent s'attendre à vivre plus longtemps que leur conjoint avec l'allongement de la durée de vie.
A posteriori, 76% des femmes veuves ou divorcées interrogées disent qu'elles auraient souhaité s'être davantage impliquées dans les décisions financières à long terme, a précisé l'étude de la banque suisse spécialisée dans la gestion de fortune.
Décision conjointe: meilleure sécurité
Le prestataire de services financiers a pourtant fait valoir que neuf femmes sur dix se disent plus confiantes dans leur sécurité financière dans les couples où ces décisions ont été prises conjointement, beaucoup estimant même avoir fait moins d'erreurs lorsque les deux partenaires ont pu s'épauler mutuellement dans leurs choix de placements à long terme.
Selon cette étude, 23% des femmes disent être la personne chargée de la planification financière à long terme, 19% prennent ces décisions à égalité au sein du couple, la banque précisant que cette répartition peut toutefois varier sensiblement d'un pays à l'autre.
L'étude a été menée dans 9 pays, dont les Etats-Unis, la Suisse, l'Allemagne, Singapour et le Brésil, auprès de 2.251 femmes mariées disposant d'au moins un million de dollars susceptibles d'être investis et de 1.401 femmes veuves ou divorcées possédant pour leur part au moins 250.000 dollars d'actifs.
AFP
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