La justice espagnole enquête sur sept ex-directeurs de HSBC pour blanchiment
La justice espagnole suspecte de blanchiment d'argent et constitution d'organisation criminelle sept personnes qui occupaient des postes de direction à la HSBC Private Bank Suisse.

La justice espagnole enquête actuellement sur sept anciens directeurs de la banque HSBC en Suisse pour délit présumé de blanchiment d'argent et constitution d'"organisation criminelle", a appris l'AFP jeudi de source judiciaire. - - Dans une décision rendue en janvier et maintenue secrète jusqu'ici, la justice déclare comme "sujets interrogés pour délits continus de blanchiment d'argent et (constitution) d'organisation criminelle" sept personnes qui en 2006 et 2007 occupaient des postes de direction à la HSBC Private Bank Suisse, la filiale suisse du groupe bancaire international. - - Parmi eux figurent l'ancien président du conseil d'administration ainsi que deux conseillers délégués. Le jugement sera notifié aux intéressés en Suisse par le biais d'une commission rogatoire. - - L'enquête, centrée sur les activités bancaires, avait commencé en mai dernier, s'appuyant sur la "liste Falciani" . Cette liste, qui contient des informations volées en 2008 par Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque à Genève, identifie les comptes de milliers d'évadés fiscaux présumés. Elle a conduit à l'ouverture d'enquêtes dans des pays tels que la France, la Belgique, l'Espagne et l'Argentine. - - Selon sa décision, la justice espagnole suspecte une présumée "collaboration" de HSBC dans la sortie et la répartition des fonds déposés dans ses comptes suisses "avec l'intention de les cacher au Trésor espagnol". - - Pour mener à bien cette répartition de fonds, HSBC aurait collaboré avec la banque Santander et la filiale espagnole de BNP Paribas. - - Ainsi, dans le cadre de cette enquête, on a appris mercredi la mise en examen de sept anciens directeurs de Santander et de trois autres de la filiale espagnole de BNP Paribas pour blanchiment présumé. - - Ces dix personnes doivent comparaître à la mi-juin devant le juge José de la Mata de l'Audience nationale, la plus haute juridiction spécialisée dans ce genre d'affaires.
AWP
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