La Grèce n’emprunte plus qu’à 8%

Alors qu’en mars 2012, les taux d’intérêts sur la dette grecque à dix ans atteignaient près de 50%, rendant impossible toute sortie de crise du pays, ils sont revenus à des niveaux de 8%, proches de la moyenne des années 1998-2013 de 7,7%.
Les taux de l’Italie, de l’Irlande ou de l’Espagne ayant connu la même évolution, le marché semble indiquer que la crise de la dette grecque est bel et bien terminée. C’est aussi le signe que la politique d’austérité et les mesures imposées par la troïka (UE-BCE-FMI), dont l’effacement de 100 milliards de dettes en mars 2012, fonctionnent et que la décision de maintenir la Grèce dans l’euro était la bonne.
Sur la foi de l’engagement du gouvernement grec à obtenir un solde budgétaire positif avant le paiement des intérêts de sa dette dès cette année, l’Eurogroupe vient de suggérer la possibilité d’un nouvel effacement de dettes l’an prochain.
Reste toutefois à confirmer cette évolution financière positive par de bonnes nouvelles sur le plan économique, ce qui risque d’être beaucoup plus long.