HSBC veut investir massivement pour retrouver la croissance
La banque internationale HSBC compte investir entre 15 et 17 milliards de dollars dans le monde pour retrouver le chemin de la croissance après de longues années de restructuration.

La banque internationale HSBC compte investir entre 15 et 17 milliards de dollars dans le monde pour retrouver le chemin de la croissance après de longues années de restructuration, a annoncé lundi son nouveau directeur général. - - Le groupe basé à Londres, actif à l'international et particulièrement en Asie a dévoilé aux investisseurs et aux analystes sa nouvelle stratégie portée par John Flint, aux commandes de la banque depuis fin février. - - "Après une période de restructuration, il est désormais temps pour HSBC de renouer avec la croissance", a-t-il souligné dans un communiqué, précisant vouloir "investir entre 15 et 17 milliards de dollars", en particulier dans les nouvelles technologies. - - HSBC ciblera surtout l'Asie, avec notamment la gestion de fortunes, et son réseau international, que la banque identifie comme les sources de croissance les plus prometteuses. - - La banque, forte de quelque 230.000 salariés dans le monde, veut par ailleurs rendre plus performante ses activités aux Etats-Unis et augmenter au Royaume-Uni ses parts de marché dans les prêts immobiliers et auprès des entreprises. - - John Flint, pur produit de la banque, a pour objectif d'augmenter le chiffre d'affaires d'environ 5% au cours des deux prochaines années. - - Le centre de gravité de la banque penche désormais davantage vers l'Orient, alors que le groupe a mené ces derniers années un plan de restructuration planétaire, avec la cession d'activité et une baisse des effectifs de 50.000 employés, afin de s'ancrer davantage en Asie. - - La banque, qui n'a pas été non plus épargnée par divers litiges, est par ailleurs en meilleure forme financière depuis plusieurs mois, profitant d'une croissance économique vigoureuse en Asie. - - Son bénéfice net a toutefois reculé au premier trimestre, justement en raison du coût financier d'investissements. Cela n'a pas empêché la banque, première capitalisation du secteur en Europe, d'annoncer un programme de rachat d'actions de deux milliards de dollars.
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