Ce lobby qui lutte contre la «manie régulatrice» de la Berne fédérale
Alliancefinance qui défend une place financière attrayante appelle les gérants de patrimoines à rejoindre ses rangs pour obtenir plus de poids vis-à-vis des autorités.

Pressions, discussions, chuchotements à Berne ont été nécessaire au lobby Alliancefinance pour mener à terme plusieurs combats qu’il s’était fixé depuis son lancement en 2013. Comme celui de défendre les intérêts des petits et moyens acteurs de la place financière helvétique. Ou de diminuer les réglementations mises en place par les autorités publiques pour ces mêmes acteurs. Voire d’influencer certains débats au parlement sur la révision de la Loi sur le blanchiment d'argent (LBA) et l’implémentation des nouvelles recommandations du Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux ( GAFI ) . Enfin, il aurait même quelque chose à voir dans le changement de direction de la Finma début 2014...
Quoiqu’il en soit, ce lobby, fondé en 2013 par le Groupement Patronal des Gérants de Patrimoines (GPGP), et qui compte déjà 99 membres, veut s’opposer à la «manie régulatrice» de la Berne fédérale. En effet, la multiplication des nouvelles lois et conditions-cadres menaceraient l’existence des petites sociétés de services financiers. « C’est pour cette raison qu’il est fondamental pour la place financière que les family-offices, les gérants de fortunes, les banques de gestions, les gérants de fonds et les autres établissements financiers se fassent entendre au sein de la Berne fédérale et surtout auprès des parlementaires », indique Etienne Kiss- Borlase, président du GPGP.
Petits acteurs touchés
Ainsi, l’ambition d’Alliancefinance est de donner la possibilité aux très nombreuses PME de l’industrie financière d’être représentées au niveau fédéral. « La crise financière n’a pas seulement ébranlé les grandes banques helvétiques, mais également les petits et moyens acteurs de la finance suisse. Même si les politiques et les autorités publiques en ont conscience, ces derniers restent méfiants à l’égard des fournisseurs de services financiers et les entravent inutilement de nouvelles régulations au lieu de veiller à leur offrir des conditions-cadres avantageuses », estime Etienne Kiss-Borlase. Afin d’évoquer leur combat pour une place économique et financière attrayante, Alliancefinance organise une conférence jeudi à Genève.
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