Acheter ou vendre?
Zoom sur deux actions: Apple et Novartis
Apple - -
Technologie Le titre du géant américain de l’informatique a subi un coup d’arrêt en bourse malgré la publication des meilleurs résultats trimestriels jamais réalisés. Simple péripétie ou début d’une vraie phase de repli?
Les atouts
Avec un bénéfice de 13,81 dollars par action soit 3%, la société reste très profitable. Elle possède 137 milliards de dollars en caisse, soit 30% de sa valeur boursière, un trésor que lui envieraient pas mal de banques. Le titre a déjà corrigé de 35% depuis ses plus hauts et beaucoup d’analystes ont révisé leurs objectifs vers le bas de la fourchette, ce qui laisse de l’espace à la société pour surperformer au cours des trimestres à venir alors que le potentiel de croissance en Asie reste intact.
Les risques
Bien que les ventes de téléphones portables affichent une solide croissance (+39%), celles d’ordinateurs conventionnels ont subi un déclin de 15%. Le succès de l’iPad se poursuit avec une progression de plus de 50% des ventes. Cependant, le panier moyen, en baisse de 25%, montre que la progression s’est surtout effectuée dans les produits à bas coût tel l’iPad mini. La marge est passée sous les 40% (38,6%), traduisant surtout une augmentation des coûts opérationnels.
Novartis - -
Pharma Avec le départ de son président du conseil d’administration Daniel Vasella, la multinationale se trouve à un nouveau tournant de son histoire. Réussira-t-elle à poursuivre son ascension comme par le passé?
Les atouts
Bien que 2013 se profile comme une année de transition, le géant bâlois possède 200 produits en phase de développement: un record dans ce secteur. La société espère qu’une vingtaine de médicaments seront homologués au cours des trois ans à venir. Le départ de Daniel Vasella devrait atténuer les risques de rachat importants, qui auraient pénalisé les résultats. Le dividende a encore été augmenté à 2,30 francs, soit actuellement 3,6% de rendement.
Les risques
La société est très prudente, en limitant ses objectifs 2013 au maintien des chiffres 2012 sans réel potentiel de croissance - à court terme. Bien que le bénéfice affiche une hausse de 4%, le chiffre d’affaires se contracte de 3%. Cela pose des questions quant à la poursuite de la croissance, à l’heure où les échéances d’importants brevets pénaliseront le chiffre d’affaires de plus de 3 milliards par an jusqu’en 2015. Le changement de direction fait planer une part d’inconnu quant à la stratégie future.
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