Uber dépose huit plaintes à Genève
A Genève, les chauffeurs de la firme californienne Uber seraient victimes d'insultes, menaces et déprédations.

Huit chauffeurs privés travaillant avec l’entreprise californienne Uber ont porté plainte ce lundi, rapporte la Tribune de Genève . Ils auraient fait l'objet d’insultes, de contraintes, de menaces, d'autres auraient subi des déprédations sur leur véhicule. Les suspects seraient des concurrents hostiles à l’arrivée du spécialiste des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) à Genève.
Ce n'est pas la première fois que les conducteurs d'Uber sonts victimes de ce genre de conflits. En France et en Italie, certains ont subi des agressions dès leur arrivée sur le marché. A Genève, la dernière altercation a eu lieu le samedi 6 décembre. Des chauffeurs de taxis ont agressé un conducteur d'Uber alors qu'il venait chercher des clients devant un établissement de la Vieille-Ville. Des comportements réprouvés par Steve Salom, directeur d’Uber à Genève, qui condamne "toute forme d’intimidation ou d’agression qui sont les moyens que certains chauffeurs de taxis semblent avoir choisis contre les chauffeurs utilisant notre plate-forme", explique-t-il. - Comme à Paris , les taxis professionnels genevois crient à la concurrence déloyale. Pour Me Jacques Roulet, l'avocat des taxis de Genève, les huit plaintes sont une stratégie d'Uber pour faire oublier "qu’elle est l’unique et entière responsable du climat de tension existant entre des chauffeurs professionnels" déclare-t-il. Il invite la société californienne à "faire profil bas".
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