T-shirts suspects: Givenchy, Coach et Versace épinglés en Chine
Les trois marques de luxe étaient dans le viseur de la Chine pour avoir fabriqué des t-shirts pouvant laisser croire que Hong Kong, mais aussi Taïwan, seraient des territoires indépendants.

Givenchy, Coach et Versace ont dû présenter des excuses pour avoir mis en vente des t-shirts accusés d'affront à la souveraineté de la Chine en laissant supposer que Taïwan et Hong Kong ne feraient pas partie de l'empire du Milieu.
La marque italienne s'est retrouvée dans le collimateur dimanche pour un t-shirt qui représente une liste de villes suivies du nom de leur pays, par exemple "Paris - FRANCE" et "Shanghai - CHINA".
La question de Hong Kong
Malencontreusement, la mention "Hong Kong" est suivie de "HONG KONG" en majuscules, alors que l'ancienne colonie britannique est revenue dans le giron chinois depuis... 1997.
Il n'en a pas fallu davantage pour que Versace soit pris à partie sur les réseaux sociaux en Chine, au moment où les manifestations dans le territoire autonome sont décriées quotidiennement par les médias chinois. "Rien ne doit faire défaut à la Chine -- Versace dehors!", s'est écrié un utilisateur du réseau Weibo. - - Lundi, le Français Givenchy et l'Américain Coach étaient à leur tour dans le viseur pour des affronts similaires: des t-shirts pouvant laisser croire que Hong Kong, mais aussi Taïwan, seraient des territoires indépendants, alors que Pékin continue de revendiquer sa souveraineté sur l'île gouvernée séparément depuis 1949.
Les excuses
Les trois marques ont dû s'excuser platement, tout en assurant que les modèles incriminés étaient retirés de la vente.
"La maison Givenchy présente des excuses sincères pour cette erreur, qui ne reflète pas son profond respect pour le public chinois partout dans le monde", a assuré la marque française dans un communiqué. - - "Nous aimons la Chine et respectons résolument sa souveraineté territoriale nationale", a fait savoir Versace dès dimanche sur son compte Weibo, le "Twitter chinois". Coach a dit reconnaître "la gravité de cette erreur" et la regretter "profondément".
AWP/AFP
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