Que sont devenues nos femmes leaders ?
Depuis huit ans, Bilan publie chaque printemps un numéro qui brosse une trentaine de portraits de femmes leaders, choisies selon leur parcours professionnel, leur compétence et leur talent. Pour le « spécial femmes » 2013 - en kiosque le 29 mai - nous avons voulu savoir ce que ces dames sont devenues.
Bonne nouvelle ! Une récente étude menée par le gérant de fortune indépendant zCapital a constaté que la part des femmes dans les conseils d’administration des 20 sociétés de l’indice SMI est passée de 10 à 17% ces cinq dernières années. Par ailleurs, au sein du conseil d’administration des principaux groupes helvétiques, la moitié des sièges à pourvoir est désormais attribuée à une femme.
Ces chiffres montrent que les choses évoluent dans le bon sens. Selon Economiesuisse, cette tendance confirme que les femmes compétentes ont clairement leur place dans les organes dirigeants des entreprises. L’organe faîtier des entreprises rappelle qu'elles disposent en effet d’une excellente formation et sont, depuis longtemps, majoritaires dans les cursus universitaires. D’un point de vue économique, il est donc judicieux de mieux exploiter leur potentiel. Par ailleurs, diverses études démontrent qu’une proportion équilibrée de femmes dans les organes dirigeants exerce une incidence positive sur le climat de travail et que les équipes mixtes sont plus performantes sur le long terme que celles composées exclusivement d’hommes.
La récente augmentation de la part des femmes dans les grands groupes suisses montre que les entreprises ont reconnu les signes du temps, et cela, sans légiférer. Cependant, la Fédération des entreprises suisses ajoute que l’économie ne doit pas relâcher ses efforts, afin que cette tendance positive se renforce ces prochaines années.
Une tendance confirmée par notre rétrospective (voir galerie ci-dessus). Aujourd’hui, les femmes leaders que Bilan a mis en avant au fil des années dans des numéros spéciaux sont pour la plupart toujours sous le feu de la rampe, comme la conseillère d’Etat fribourgeoise Isabelle Chassot qui vient d'être nommée à l’Office fédéral de la culture. D’autres ont rejoint les conseils d’administration d’entreprises helvétiques importantes - Alexandra Post-Quillet au sein des CFF ou encore Chantal Balet Emery chez Implenia. Certaines encore se sont vu confier des postes à haute responsabilité: Isabelle Welton chez Zurich Insurance, Annette Heimlicher qui a repris les rênes de l’entreprise Contrinex à 35 ans.
Peu de ces femmes ont disparu du radar. L’exemple de Nelly Wenger, ancienne patronne d’Expo 02 et de Nestlé Suisse qui évolue aujourd'hui dans le marché de l'art à Paris, est presque unique. Quelques-unes sont parties à la retraite (Victoria Curzon-Price, ancienne professeur à l’Université de Genève et Arlette Emch, membre de la direction générale de Swatch Group pendant de longues années). De son côté, l’influente directrice générale de Panalpina Monika Ribar quittera à la fin du mois son poste pour se concentrer sur ses mandats non exécutifs aux conseils d’administration de Swiss, Logitech et Sika.
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