Nestlé cède des activités de confiserie en Nouvelle-Zélande
Nestlé va vendre plusieurs marques de confiserie en Nouvelle-Zélande, poursuivant son désengagement sur ce segment afin de mettre l'accent sur des produits à plus fort potentiel de croissance.

Le géant suisse de l'agroalimentaire Nestlé va vendre plusieurs petites marques de confiserie en Nouvelle-Zélande, a-t-il annoncé jeudi, poursuivant son désengagement sur ce segment après la vaste transaction en janvier aux États-Unis avec l'italien Ferrero.
Le groupe suisse a signé un accord sous conditions pour céder six marques au fonds australien Quadrant Private Equity, lui-même déjà propriétaire des marques de chocolat et de réglisse RJ et Darrell Lea, a-t-il indiqué dans un communiqué, sans toutefois préciser le montant de la transaction.
La vente englobe les bonbons Mackintosh’s, Heards, Black Knight et Fabulicious Red Licorice, a détaillé Nestlé, qui prévoit également de lui céder les marques Life Savers et Oddfellows.
Nestlé, qui avait engagé une revue de ses activités de confiserie en Australie et en Nouvelle-Zélande, entend ainsi se concentrer sur ses plus grandes marques dans le pays, où il commercialise notamment les gaufrettes au chocolat KitKat.
Une procédure de consultation avec les employés a été ouverte en amont d'une réduction de la production dans son usine de Wiri, à une vingtaine de kilomètres au sud d'Auckland.
Quelque 55 postes pourraient être supprimés sur les 270 personnes employées dans cette usine où le groupe fabrique également des aides culinaires, telles que ses bouillons Maggi.
En janvier, Nestlé avait vendu un vaste pan de ses activités de confiserie aux États-Unis à l'italien Ferrero pour 2,8 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros aux taux actuels). Cette cession marquait la première grande transaction réalisée par son nouveau patron, l'allemand Ulf Mark Schneider, qui entend céder les activités en perte de vitesse pour mettre l'accent sur des produits à plus fort potentiel de croissance.
Le géant suisse a été pris pour cible par le fonds activiste Third Point , qui a récemment exhorté Nestlé a accélérer le rythme de cessions. Ce fonds dirigé par le milliardaire américain Daniel Loeb, qui avait pris une participation de près de 1,3% l'an passé, a pris acte des transactions déjà engagées par le nouveau patron tout en les jugeant encore insuffisantes.
Début juillet, il a appelé le groupe suisseà se séparer des marque en perte de vitesse, citant en exemple les charcuteries Herta ou les pizzas surgelées DiGiorno, et à "monétiser" sa participation dans le groupe français de cosmétiques L'Oréal pour réinvestir les gains sur des marques plus en phase avec les nouvelles habitudes alimentaires des consommateurs.
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.