Les rabais fiscaux pour les entreprises suisses vont reculer en 2015
Le recul de l'imposition maximale des bénéfices pour les entreprises devrait connaître un nouveau coup de frein en 2015, après une baisse continue ces neuf dernières années, selon un étude.

Le recul de l'imposition maximale des bénéfices pour les entreprises devrait connaître un nouveau coup de frein en 2015, après une baisse continue ces neuf dernières années, selon un étude publiée mercredi. Les personnes physiques verront leur bordereau d'impôts légèrement renchérir cette année. - - Le repli moyen pour les sociétés suisses se monte en 2015 à 0,01% comparé à l'année dernière, contre une baisse de 3,34% sur les neuf dernières années, indique le cabinet de conseil KPMG dans la dernière édition du "Swiss Tax Report". - - Dans les tranches d'imposition maximales pour les personnes physiques, la moyenne cantonale accuse une progression de 0,12% en comparaison à 2014, - - Le canton de Lucerne reste le plus avantageux de Suisse pour l'impôt sur le bénéfice des sociétés avec un taux maximal effectif de 12,32%. Suivent les cantons de Nidwald et Obwald (12,66%) et celui de Appenzell-Rhodes Extérieures (13,04%) malgré une hausse de 0,57 point de pourcentage (pp). Un autre canton a relevé son taux de 0,57 pp, à savoir Schwytz. - - Neuchâtel a procédé à une baisse substantielle de son taux d'imposition (-1,36 pp), la plus forte enregistrée en 2015. En règle générale, les cantons de Suisse centrale et orientale se montrent une nouvelle fois bien plus avantageux que ceux de Suisse romande, du Mittelland et les cantons-villes. - - Le taux d'imposition le plus élevé pour les entreprises a été constaté dans les chefs-lieux cantonaux Genève et Lausanne, avec respectivement 24,16% et 22,79%. - - Sur une base de comparaison européenne, les cantons de Suisse centrale et européenne sont les seuls à encore pouvoir rivaliser. Les Iles Anglo-Normandes, quelques Etats d'Europe de l'Est et l'Irlande figurent parmi les plus avantageux sur le Vieux-Continent. Pour KPMG, cela prouve que la fiscalité n'est pas l'unique facteur déterminant dans la concurrence internationale que se livrent les pays pour attirer des entreprises. - - La place suisse a vu la pression sur ses "réglementations fiscales spéciales" se renforcer ces dernières années, sous l'impulsion de l'Union européenne, l'OCDE et le G20. Commentant l'actuelle réforme de l'imposition des entreprises III, le cabinet de conseil zurichois estime que la Suisse doit trouver une solution politique intérieure et extérieure destinée à garantir son attrait fiscal.
AWP
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