Kellogg va quitter Genève dans un an
Avec le départ programmé du siège européen de Pringles International Operations, division de Kellogg's, ce sont une soixantaine de postes de travail qui vont disparaître à Genève à l'horizon 2020.

A l’heure actuelle, ce sont très exactement 62 personnes qui travaillent au sein de la division européenne de Pringles International Operations, établie dans un des trois bâtiments du Blandonnet International Business Center (BIBC) à Vernier. Or, Bilan a appris que ce bureau sera très vraisemblablement fermé à la mi-2020, comme nous l’a confirmé la porte-parole.
Voici près de six ans de cela, The Kellogg Company établissait le siège européen de sa division snack à Vernier (GE). Le premier producteur de céréales au monde avait racheté en 2012 la marque Pringles à Procter & Gamble pour 2,7 milliards de dollars. Le rachat de Pringles est effectif depuis juin 2012. Les employés de P&G étaient passés de Lancy à Vernier. A l’époque, le risque était que ces équipes rejoignent le siège suisse de Kellogg’s à Zoug. Ce dernier est le deuxième groupe sur le marché des snacks derrière Frito-Lay.
Période de consultation en cours
Interrogé par nos soins, la porte-parole communique les informations suivantes: «Kellogg confirme avoir annoncé l’ouverture d’une procédure de consultation au sein de certains secteurs-clé de ses activités européennes. Nous avons pour intention de modifier la structure de certaines de nos activités afin de réduire la complexité de notre organisation sur le plan régional. Ces changements devraient nous permettre de nous munir des ressources nécessaires en termes d’investissements pour alimenter nos projets de croissance future. Parmi les modifications envisagées, nous prévoyons d’établir un centre unique dans nos bureaux à Dublin. Par conséquent, le bureau de Genève pourrait fermer mi-2020. Nous nous engageons à traiter nos employés de manière équitable et respectueuse, conformément aux valeurs de notre entreprise et à notre manière d’agir en toutes circonstances. Une période de consultation étant actuellement en cours à Genève, nous n’apporterons pas d’autre commentaire.»
Mouvements de capitaux
En proie aux attaques répétées de l’activiste financier Nelson Peltz, entre autres, insatisfait du cours en bourse de l’action P&G, le management n’a cessé de se défaire de ses marques. En 2014, P&G cédait la marque Duracell à Berkshire Hathaway, le holding du milliardaire américain Warren Buffett, pour 4,7 milliards de dollars.
Aujourd’hui ce sont 66 employés, soit 20 de plus que lors de la vente, qui occupent des bureaux flambant neufs au siège genevois de Duracell pour l’Europe, l’Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique (EIMEA). Rappelons aussi la cession à Coty de la division Beauté de P&G en 2016, là aussi, la majorité des places de travail a pu être maintenue sur Genève.
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