Bénéfice en hausse de 30% au dernier trimestre 2014 pour ABB
Le groupe d'ingénierie a engrangé un bénéfice net de 680 millions de dollars sur les trois derniers mois de 2014. ABB a par ailleurs confirmé ses prévisions 2015 à 2020.

ABB a dégagé un bénéfice net et un chiffre d'affaires en baisse en 2014. Les entrées de commandes se sont en revanche étoffées lors de l'exercice écoulé, permettant au groupe d'ingénierie d'augmenter son dividende et de confirmer ses prévisions pour la période de 2015 à 2020. - - Le profit net s'est contracté de 7% à 2,59 mrd USD et le résultat brut d'exploitation (EBITDA) de 11% à 5,4 mrd. La marge afférente a reculé de 1 point de pourcentage à 13,5%. Les résultats opérationnels ont souffert de la baisse du carnet de commande au dernier trimestre 2014. - - Le chiffre d'affaires a également marqué le pas, avec une baisse de 5% à 39,83 mrd USD. Les entrées de commandes ont par contre augmenté de 7% pour s'inscrire à 41,52 mrd USD. - - Le conseil d'administration propose d'augmenter le dividende de 2 centimes à 0,72 CHF par action. - - Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net a bondi de 30% à 680 mio USD, profitant de gains liés à la vente d'activités. Le chiffre d'affaires s'est tassé de 9% à 10,34 mrd USD et les entrées de commandes ont reculé de 6% à 9,37 mrd USD. - - La performance trimestrielle du spécialiste des techniques énergétiques et d'automation est légèrement inférieure aux prévisions des analystes. Le consensus AWP se situait à 10,67 mrd USD pour le chiffre d'affaires, 9,69 mrd pour les entrées de commandes et 690 mio pour le bénéfice net. - - RETOUR À LA RENTABILITÉ DES SYSTÈMES DE TECHNIQUES ÉNERGÉTIQUES - - "2014 a été une année pleine de défis", a souligné le directeur général (CEO) d'ABB, Ulrich Spiesshofer, tout en se félicitant du retour à la rentabilité de la division des systèmes de techniques énergétiques, qui a généré un EBITDA de 49 mio USD sur les trois derniers mois de 2014. - - Toutes les autres divisions ont été rentables, même si le résultat opérationnel trimestriel s'est légèrement contracté. - - A l'exception des produits de technique énergétique, dont les entrées de commandes sont restées stables, toutes les unités du groupe ont accusé un recul de 4 à 7% au quatrième trimestre, le plus marqué allant à la division des systèmes de techniques énergétiques (-20%). - - Au niveau des ventes, tous les secteurs ont marqué le pas, avec une diminution de 4% à 15%, les systèmes de techniques énergétiques fermant à nouveau la marche. - - En matière de perspectives, ABB a confirmé les objectifs 2015 à 2020, révisés en septembre dernier, tout en soulignant que les incertitudes à court terme augmentent. Il table sur une croissance organique de 4 à 7% et une EBITA de 11 à 16%. - - Les cours du pétrole influenceront les dépenses d'exploitation et d'investissement des clients. Mais la chute des prix de l'or noir n'inquiète pas ABB outre mesure. "Les activités opérationnelles dans les secteurs pétrolier et gazier se poursuivent à plein régime", a affirmé M. Spiesshofer. - - Quant au contexte monétaire, le groupe relève que la volatilité a augmenté au cours des douze derniers mois. Au dernier trimestre, l'appréciation du dollar a eu un effet négatif de 5% sur les entrées de commandes. Les effets négatifs devraient se poursuivre dans les mois à venir si les taux de change restent à ce niveau. - - Pour ABB, l'évolution du dollar, sa monnaie de facturation, est plus importante que celle du franc suisse. Le groupe d'ingénierie réalise près de 50% de ses activités en dollars, a rappelé à AWP son directeur financier (CFO) Eric Elzvik. "La hausse du dollar a dans l'ensemble un effet positif sur notre bénéfice", a-t-il dit. - - ABB a racheté 17 mio de titres d'une valeur de 380 mio USD dans le cadre de son programme de rachat d'actions portant sur 4 mrd USD. Depuis le lancement en septembre 2014, il a acquis des actions pour 730 mio USD. - - A la Bourse suisse, le titre était en nette baisse de 1,2% à 18,27 CHF dans un SMI en repli de 10,3% à 13h57. - - Les résultats d'ABB ont déçu les analystes. Les effets négatifs du renchérissement du billet vert sont clairement perceptibles, et les entrées de commandes ont pâti du manque de contrats importants. Les commandes de base, en hausse de 2%, n'ont pas suffi à combler le manque, relève la Banque cantonale de Zurich (ZKB). - - Les spécialistes ont en revanche salué les progrès accomplis sur le front des coûts. Ils ont permis en partie de compenser la pression sur les prix.
AWP
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