Barclays dément fermer un quart de ses agences
La banque britannique a démenti mercredi toute "réduction significative" de son réseau d'agences au Royaume-Uni après une affirmation en ce sens du syndicat Unite.

La banque britannique Barclays a démenti mercredi toute "réduction significative" de son réseau d'agences au Royaume-Uni après une affirmation en ce sens du syndicat Unite et a en outre annoncé 330 millions de livres de provisions supplémentaires.
"Nous n'avons aucun projet de réduction significative de notre réseau d'agences au Royaume-Uni à annoncer", a assuré un porte-parole de Barclays.
Ce porte-parole a toutefois rappelé qu'en raison de l'importance accrue de la banque en ligne, "il y aurait au fil du temps moins d'agences traditionnelles".
"S'il est inévitable qu'il y ait des spéculations sur la façon dont ces changements auront un impact sur le réseau d'agences, cela dépendra des besoins de nos clients et il n'y a donc aucun objectif de nombre d'agences à fermer ni de calendrier".
La banque, qui publiera ses résultats annuels le 11 février, a indiqué par ailleurs qu'elle allait devoir passer 330 millions de livres (environ 400 millions d'euros) de provisions supplémentaires liées à des pénalités infligées à sa division de banque d'investissement.
Selon le syndicat Unite, Barclays, qui dispose actuellement de près de 1.700 agences dans le pays, s'apprêterait à en fermer le quart et à remplacer une partie des employés par des machines dans les agences qui resteront ouvertes.
"Les salariés de Barclays s'alarment des plans annoncés aujourd'hui. Ces propositions n'ont pas de justification", a dénoncé Dominic Hook, un représentant du syndicat, mettant en garde contre un recul de la qualité du service offert aux clients.
Le Financial Times a par ailleurs affirmé que Barclays allait supprimer "des centaines" d'emplois supplémentaires dans son activité de banque d'investissements.
En février 2013, Barclays avait annoncé la suppression de 3.700 emplois, 1.900 postes dans l'activité de détail et de services aux entreprises en Europe et 1.800 dans la banque d'investissement.
Le directeur général de la banque Antony Jenkins essaie de restaurer la rentabilité de la banque et de redorer son blason après le scandale des manipulations du taux interbancaire Libor, qui avait coûté sa place à son prédécesseur, Bob Diamond.
AWP
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