«Aujourd’hui, Parmigiani a le sens de l’urgence»
Davide Traxler et Charles Gebhard, têtes de pont des entités horlogères de la Fondation de famille Sandoz, ont accepté, dans un entretien exclusif, de s’entretenir sur l’avenir du pôle horloger.

En 2018, lorsque Charles Gebhard, 78 ans, est appellé à prendre la tête du conseil d’administration du pôle horloger de la Fondation de famille Sandoz (FFS), il ne s’était encore jamais penché sur les enjeux de cette industrie. Ses trois décennies en tant que membre de la direction de Jacobs puis de Jacobs Suchard, sa vice-présidence de la holding familiale Jacobs, sa décennie de présidence du conseil d’administration de Bobst Group, entre autres fonctions, auront beaucoup compté dans sa nomination. Mais curieusement, c’est son grand engagement dans la culture – il est depuis plus de vingt ans au conseil du Prix de Lausanne – qui aura fait la différence, selon lui. Chargé d’accompagner le changement générationnel, il doit aujourd’hui relever un défi que les précédents managers n’ont pas réussi à accomplir en vingt ans: redresser le pôle horloger de la FFS.