Ateliers CFF d'Yverdon: des députés veulent des garanties
Des députés vaudois s'inquiètent de l'avenir des ateliers CFF à Yverdon-les-Bains et de ses 650 employés. Ils ont accepté mardi à la quasi-unanimité une résolution PLR qui demande au Conseil d'Etat de tout mettre en oeuvre pour conserver ces emplois dans le chef-lieu du Nord vaudois ou au moins dans la région. -

Le quotidien La Région a révélé mi-janvier que les CFF envisageaient de renoncer aux travaux d'agrandissement à Yverdon pour ouvrir un nouveau site dans le canton. L'ancienne régie a confirmé qu'elle explorait plusieurs pistes, mais précisé qu'aucune décision ne serait prise avant ce printemps.
"On débute seulement les réflexions pour 2028-2030. On va faire des investissements pour maintenir l'activité dans les ateliers actuels, donc tout n'est pas stoppé mais cela ne se fera pas dans le niveau de ce qui était prévu au départ", a expliqué Alain Barbey, directeur régional des CFF, dans une interview à La Région. - - Ces propos ont fait réagir mardi le parlement. Dans un premier temps, une interpellation socialiste a été déposée pour en savoir davantage sur les intentions des CFF, signée par une trentaine de députés. Le texte demande notamment au Conseil d'Etat de préciser l'avancée des discussions avec les CFF et, le cas échéant, d'obtenir des garanties que le site restera dans la région. - - "Aucune volonté de délocaliser" - - Dans la foulée, le député PLR Rémy Jaquier a déposé une résolution demandant au Conseil d'Etat de "tout mettre en oeuvre pour conserver ces emplois dans le chef-lieu du Nord vaudois ou au moins dans la région". Elle a été acceptée à l'unanimité moins une abstention. - - "Les discussions sont ouvertes entre le Conseil d'Etat, les CFF et la Ville d'Yverdon-les-Bains", a profité d'informer le député et syndic de la cité thermale Jean-Daniel Carrard (PLR). "Des pistes régionales sont actuellement en cours pour garder les emplois dans le Nord vaudois, sachant qu'il sera difficile de garder in extenso tous les emplois du site à Yverdon même", a-t-il ajouté. - - La présidente du Conseil d'Etat Nuria Gorrite a pour sa part insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune volonté de la part des CFF de délocaliser ces emplois mais de les maintenir dans le canton de Vaud et si possible dans le Nord vaudois". Soit sur un site alternatif partagé avec les ateliers d'Yverdon, soit sur un nouveau grand site, si possible dans la région, a-t-elle dit. - - Selon elle, les CFF cherchent surtout à "industrialiser le travail de maintenance et d'entretien des trains dans le canton de Vaud afin d'augmenter le volume de travail". Mme Gorrite a salué la résolution qui donne un signal fort aux discussions actuellement en cours avec les CFF.
AWP/ATS
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