Application auto: Google visé par une enquête pour position dominante en Italie
Fin juin 2017, la Commission européenne a infligé à Google sa première amende en Europe pour abus de position dominante, d'un montant de 2,42 milliards d'euros.

L'autorité de la concurrence en Italie a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête pour possible abus de position dominante contre le géant américain Google et sa maison mère Alphabet , les soupçonnant d'avoir refusé une application liée aux véhicules électriques afin de favoriser Google Maps.
Selon l'Antitrust, "Google, à travers son système Android, détient une position dominante sur le marché des systèmes opérationnels pour les appareils intelligents (téléphones, tablettes, NDLR), et aurait refusé d'intégrer dans Android Auto l'application +Enel X Recharge+".
L'application développée par le géant italien de l'énergie est destinée à fournir aux usagers des informations et des services pour la recharge des batteries des voitures électriques.
Android Auto permet de son côté aux propriétaires de smartphones Android d'utiliser "de manière facile et sûre certaines applications quand ils conduisent", rappelle l'autorité.
"L’intérêt de Google semble celui de défendre et renforcer (...) sa propre application Google Maps, qui offre une large gamme de services aux usagers, dont des informations sur la location des lieux de recharge des voitures électriques", a estime l'Antitrust.
Police financière
Des fonctionnaires de l'autorité ont mené jeudi des inspections sur divers sites de Google et Alphabet, avec des inspecteurs de la police financière.
La procédure doit durer un an.
Mi-avril, l'autorité de la concurrence italienne avait déjà annoncé le lancement d'une enquête contre le géant américain Amazon pour possible abus de position dominante dans le commerce en ligne et la logistique.
D'autres pays, comme le Japon, la France ou l'Autriche, ainsi que la Commission européenne, ont lancé des enquêtes ou des procédures visant les pratiques d'Amazon et d'autres géants du Net comme Google, Apple ou Facebook.
Fin juin 2017, la Commission européenne a infligé à Google sa première amende en Europe pour abus de position dominante, d'un montant de 2,42 milliards d'euros.
>> À lire aussi: Données: pour le patron de Snapchat, les règles européennes profitent à Google et Facebook
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.