Un dirigeant d'UBS fait profil bas à Londres
Interrogé par une commission parlementaire britannique, le chef de la banque d'investissement, Andrea Orcel, a promis de faire le ménage au sein de l'établissement.

UBS continue de faire face aux conséquences du scandale de la manipulation du Libor. - - Le chef de la banque d'investissement, Andrea Orcel, a promis devant une commission parlementaire britannique de faire le ménage au sein de l'établissement. - - «Nous nous efforçons de rétablir l'honneur et la réputation dont jouissait par le passé notre entreprise», a-t-il déclaré mercredi à Londres. «Je suis convaincu que nous avons fait de grands progrès. Mais je suis aussi convaincu qu'il reste encore beaucoup à accomplir», a-t-il relevé. - - Devant les parlementaires, le chef de la banque d'affaires d'UBS a souligné que l'ensemble du secteur bancaire devait changer. «Nous avons tous été probablement trop arrogants, trop convaincus que les choses étaient correctes telles qu'elles étaient.» - - «UBS, comme d'autres groupes, n'avait pas une culture uniforme car au cours de la dernière décennie, elle s'est développée, a embauché dans de multiples groupes, a acheté» des sociétés, a rappelé Andrea Orcel, qui a rejoint la banque en juillet. - - Mais «il y a certainement des éléments de nos cultures qui sont négatifs et que nous devons supprimer. Nous sommes en train de les supprimer», a-t-il ajouté. - - Risques réduits - - La banque a licencié 18 des 40 employés d'UBS au centre du scandale du Libor, a informé l'Italien, ex-banquier vedette de Bank of America Merrill Lynch. Les autres collaborateurs impliqués avaient déjà quitté l'établissement. - - Andrea Orcel a rappelé qu'UBS était en train de réduire les risques au sein de la banque d'investissement. Pas moins de 10'000 emplois doivent passer à la trappe. Il a cependant concédé qu'il existait toujours un risque de scandale. - - UBS a dû verser fin décembre près de 1,4 milliard de francs en amendes et restitution de bénéfices aux autorités américaines, britanniques et suisses pour mettre un terme aux enquêtes concernant les manipulations des taux Libor. - - Multiples enquêtes - - La banque reste encore exposée à des plaintes civiles et doit affronter également l'enquête de la Commission de la concurrence (COMCO). - - Le scandale du Libor a éclaté fin juin, lorsque Barclays a révélé qu'elle allait payer 290 millions de livres (430 millions de francs) pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain. Négocié quotidiennement à Londres, le Libor indique à quelles conditions les banques se prêtent de l'argent entre elles. - - Les auditions doivent se poursuivre jeudi. La commission a convoqué l'ancien patron d'UBS Marcel Rohner, ainsi que deux ex-dirigeants de la banque d'affaires, Huw Jenkins et Jerker Johansson. La commission parlementaire a été mise en place l'été dernier après l'éclatement de l'affaire du Libor.
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