Terrorisme, zone euro, pétrole: les grands dossiers du Forum de Davos
Attentats, politique monétaire ou encore énergie: le World Economic Forum a pour tâche de rattraper un intense début d'année.

Le 45ème World Economic Forum (WEF) de Davos a ouvert ses portes mercredi matin. La station grisonne, devenue une forteresse jusqu'au samedi 24 janvier, s'apprête à accueillir plus de 2500 personnalités dont des chefs d'état, des patrons d'entreprises et des représentants culturels. Les médias du monde entier sont présents pour couvrir cette grand-messe.
Pour Klaus Schwab, "nous sommes entrés dans une année charnière". Le fondateur du WEF propose cette année des discussions autour du thème "Le nouveau contexte mondial". Un nouveau contexte porté par les récents événements du début d'année qui ont renforcé les instabilités géopolitiques et les remous monétaires. Le WEF est attendu au tournant. En voici les thématiques majeures:
Le terrorisme et l'instabilité géopolitique ont forcé les portes du centre des Congrès de Davos. Les récents attentats à Paris de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Cacher, ainsi que les massacres commis par Boko Haram au Nigeria, devraient occuper une place de choix parmi les plus de 200 sessions organisées. La Chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre chinois Li Kegiang, le Premier ministre irakien Haider al-Abadilou encore le président français François Hollande prendront la parole.
Les couloirs du centre des Congrès bruissent de rumeurs: La Grèce sortira-t-elle de la zone euro? Alors que les élections législatives du pays se tiennent dimanche, le parti de gauche anti-austérité Syriza prend au fil des jours une avance importante sur le parti au pouvoir.
Les ennuis de la zone euro devraient être largement débattues pendant le Forum. La question sur toutes les lèvres: où va l'euro? Avec en perspective, les décisions de la Banque centrale européenne quant à un programme de rachat d'actifs.
Il faudra compter avec une autre décision qui elle a bouleversé les marchés et les consommateurs, celle de la Banque nationale suisse d'abandonner le taux plancher du franc le 15 janvier dernier. C'est notamment toute l'industrie exportatrice et de nombreux emplois qui sont en jeu.
L' énergie est aussi au centre des débats. La baisse du pétrole en a certes soulagé plus d'un, mais les pays producteurs pourraient vite plonger dans une crise sans précédent.
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